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Pourquoi se soumet-on à une autorité qui nous intime l’ordre d’infliger des souffrances à des personnes innocentes ? Si Sigmund Freud a développé l’hypothèse de pulsions agressives innées chez l’être humain, Stanley Milgram a quant à lui développé l’idée, dans les années 1950, qu’un contexte hiérarchique conditionnerait l’homme à passer d’un état autonome à un état « agentique ». L’auteure nous invite ici à envisager une troisième hypothèse… qui tiendrait compte de la réalité statistique des violences familiales.
Aujourd'hui, avec leurs enfants, les parents expliquent, persuadent, négocient et se gardent bien de joindre l'acte
à la parole. L'arbitraire et la contrainte sont évités par crainte d'exercer une position de pouvoir. Dans un tel
contexte, nombreux sont les parents désemparés qui se heurtent à ce qu'ils tentaient d'éviter et ne comprennent pas
ce qui invalide la portée de leurs discours attentionnés et bienveillants.
Que leur répondre ? Il y a bien des recettes éducatives, des conseils, le coaching, les formations de parents, les
guides de la parentalité qui proposent de résoudre les impasses relationnelles. Ce n'est pas le parti pris de cet
ouvrage qui s'attache à préciser les exigences inhérentes à l'altérité des places liées à l'exercice de l'autorité.
En s'appuyant sur leur expérience professionnelle, les auteurs illustrent les difficultés rencontrées par les
personnes référantes ; parents, enseignants, éducateurs, juges, médecins, etc dont l'autorité ne fait plus consensus
dans la vie sociale.
Chacun d'entre eux se confrontant à un défaut de légitimité de sa parole et de son identité, comment l'enfant
pourrait-il, lui, s'y retrouver ?
La virilité a été et est encore, dans un grand nombre de sociétés, un élément central de pouvoir ou de domination dans un modèle familial patriarcal, auquel correspond un système étatique tout aussi autoritaire, voire fascisant. De nombreux travaux concernant l’apprentissage de la virilité sont appelés à illustrer, dans ces cas, le rôle déterminant de la famille et des mouvements de jeunesse, des « fraternités », qui exaltent un désir de fusion s’appuyant sur des idéaux virils.
Le 23 octobre 2011 marquera l’Histoire de la Tunisie par le déroulement des premières élections libres. Mais qu’en est-il aujourd’hui après la victoire des Islamistes ? Noureddine Kridis, qui avait déjà exploré les raisons de l’incroyable révolution – JDP n° 285, mars 2011 –, nous éclaire aujourd’hui sur la réalité qui traverse le pays : confusion mentale des sujets et risque de dérive autocratique. C’est en étayant son propos sur une expérience par le vécu qu’il proposera des pistes pour ouvrir une nouvelle voie où le peuple ferait de véritables choix.