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Pensé à l’origine pour les patients cérébro-lésés, l’usage de la remédiation cognitive
assistée par ordinateur (RCAO) s’est peu à peu étendu à la psychiatrie, notamment
auprès de personnes schizophrènes, en complément du traitement neuroleptique
et de la psychothérapie*. Depuis quelques années, son utilisation thérapeutique s’est
étendue à d’autres pathologies psychiatriques, telles que la dépression. Aussi quelles
sont les modalités d’intervention préconisées auprès des personnes déprimées et
quels en sont les effets tant aux niveaux cognitif que psychoaffectif ?
Qui demande et qui entendre lorsque l’on reçoit des patients cérébro-lésés en pratique libérale ? Contrairement au cadre thérapeutique habituel, il faut se rendre sensible au processus. Comment pallier les défaillances cognitives sans pour autant perdre de vue le nécessaire travail de remaillage et de réappropriation de soi que le patient aura à accomplir ? Comment lui permettre de retrouver cohérence et unité quand une partie de son être est bouleversée ?
Des patients cérébro-lésés peuvent être amenés, dans le cadre de leur suivi psychothérapeutique, à être accompagnés de leurs proches.
Et, pour eux aussi, reconnaître la réalité de leur vécu constitue les prémices d’une élaboration qui leur permettra d’atténuer quelque peu leur souffrance psychique.
Si les troubles cognitifs peuvent altérer la relation au patient, Hélène Oppenheim-Gluckman nous invite à réfléchir sur le type de cadre et de pratique psychothérapique à mettre en place avec ces patients cérébro-lésés, et plus particulièrement sur la place de la cognition dans notre économie psychique.
La clinique des patients cérébro-lésés montre que les troubles cognitifs atteignent le sujet dans sa sensation d’identité et d’existence. En se situant dans le champ de la causalité psychique inconsciente, à quel type d’expérience subjective les patients sont-ils confrontés lorsque surgit une atteinte des catégories de la pensée dont la cause est organique ?