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Les femmes sont-elles « naturellement » douées pour le langage et les hommes bons en maths? Nos aptitudes et nos personnalités seraient-elles inscrites dans le cerveau depuis la naissance? Les recherches récentes montrent au contraire que, grâce à ses propriétés de « plasticité », le cerveau fabrique sans cesse des nouveaux circuits de neurones en fonction de l apprentissage et de l expérience vécue. Rien n'est jamais figé dans le cerveau, quels que soient les âges de la vie. C'est une véritable révolution pour la compréhension de l'humain.
Cet ouvrage, qui s'est imposé au fil du temps comme un livre de référence, replace le débat autour de la différence des sexes sur un terrain scientifique rigoureux, au-delà des idées reçues. Les avancées des neurosciences apportent ainsi un éclairage nouveau sur le rôle de la biologie et de l environnement socio-culturel dans la construction de nos identités de femmes et d'hommes. Notre destin n'est pas inscrit dans notre cerveau !
D'un côté, les neurosciences et le cerveau, et, de l'autre, la psychanalyse et le sujet. Deux disciplines, habituellement fermées l'une à l'autre, voire antagonistes, deux logiques qui s'affrontent, celle de la rationalité scientifique et celle des lois du langage, et deux visions de l'humain ? Les réserves émises par les neuroscientifiques eux-mêmes quant à leurs avancées et leur reconnaissance de la complexité du cerveau passent inaperçues car les effets d'annonce largement médiatisés de ces travaux font émerger la figure d'un humain "neuro-enchanté".
Ce scientisme exerce une telle fascination que l'inconscient freudien passe alors pour un obscurantisme. Pourtant la science du cerveau (neurosciences) et la science du sujet (psychanalyse) ne peuvent pas s'ignorer. De Kandel à Damasio, de Edelman et Tononi à Naccache, la reconnaissance de l'ouvre freudienne est unanime. Les savoirs et les technologies peuvent-ils fabriquer un nouvel humain, ni homme ni machine, hybride de systèmes électroniques et de corps biologique ? L'expérience subjective, les faits psychiques sont-ils rapportables à l'activité cérébrale, à la vie de la matière ? Cet ouvrage montre que la psychanalyse joue le rôle de limite à la tentative d'objectivation de l'humain mais que des chemins s'ouvrent pour trouver des connexions entre la science du cerveau et la science du sujet sans que l'un ou l'autre champ de savoir y perde sa spécificité.
Le sommeil et l’activité onirique,
et notamment les émotions ressenties au
cours du rêve, favorisent-ils des réactions
adaptées à d’éventuels dangers ou à des
situations que nous pourrions rencontrer
dans notre réalité éveillée ? De même,
en contribuant conjointement à la
consolidation de certains apprentissages
et à la gestion de notre vie affective,
le sommeil et les rêves contribuent-ils
de manière importante et bénéfique
à notre santé psychique et à notre
bien-être ?
Le rêve est un mystère de la cognition humaine : pourquoi rêve-t-on ? Comment un
cerveau endormi peut-il construire des récits aussi complexes et détaillés ? Rêve-t-on
toutes les nuits ? Toutes ces questions, et bien d’autres encore, demeurent pour le
moment obscures. Néanmoins, ces dernières décennies ont été le témoin d’avancées
majeures sur le sujet, notamment en ce qui concerne les corrélats cérébraux du récit de
rêve et ceux relatifs au contenu de rêve. Présentation de quelques-uns de ces résultats.
Le rêve occupe un espace important de notre vie psychique, intellectuelle, sociale et artistique. Il semble qu’il en ait toujours été ainsi. Dans les récits mythologiques, le rêve met l’homme en relation avec l’au-delà, idée reprise au Moyen Âge : l’âme « en vacance » de la matière s’élève vers les principes supérieurs.