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Cela a été dit dès le début, trop c’est trop. L’augmentation des carburants, et pas seulement du gazole, a fait déborder le vase ou plutôt le réservoir, déjà trop plein. Les taxes précédentes, non digérées, comme la csg augmentée sur les retraites, et aussi celles annoncées, sont ressorties à juste titre. Et les informations sur les multinationales qui ne paient pas ou presque pas d’impôts ont augmenté encore un sentiment d’injustice. Cela associé à un style autoritaire, à une communication condescendante, voire méprisante, et à un acharnement sur la voiture en limitant abusivement la vitesse, on a obtenu un mélange détonnant, qui s’est appelé « gilets jaunes ». Voilà pour le point de départ qui a profité d’une diffusion ultrarapide et inédite par les réseaux sociaux.
L’attention au vulnérable, le décentrement sur l’autre, les logiques du don, le risque de la rencontre, la tension féconde entre le « faire des soins » et le « prendre soin »… sont des valeurs qui animent l’univers du soin, tout autant que celui de l’écologie. Aussi, au confluent de la psychologie, de la médecine, de l’écologie et de la philosophie, cet article s’attache à montrer combien ces valeurs pourraient constituer de puissants leviers de transformation pour répondre aux enjeux de la crise écologique, mais aussi comment le paradigme du soin constitue un art caché qu’il faut rendre visible afin de soutenir l’improvisation créatrice dont l’humain est aussi capable pour élargir sa responsabilité au vivant.
Il existe une démographie du tourisme, voire une sociologie. Elle indique le nombre de voyageurs, les lieux les plus choisis, les catégories sociales qui partent ou non. Mais y a-t-il une psychologie des touristes ? Il faut d’abord les distinguer des simples vacanciers allant à la plage ou sirotant un pastis avec leurs voisins tous les ans dans le même camping. Un touriste à pied, à vélo ou en voiture se déplace pour voir quelque chose, un paysage, un site, un château restauré ou en ruines. Ces visites suscitent plusieurs processus psychologiques, parfois opposés, qui apportent l’attrait de la découverte, tout en engageant l’observateur à la réflexion. Voyons-en quelques aspects.
Freud et la culture explore les représentations freudiennes de la société et de la culture, celles de sa Vienne, mais aussi celles de l'Occident et des sociétés primitives et historiques, ainsi que la société et la culture en soi. Elaborées à l’écart des conceptions sociologiques et anthropologiques contemporaines, Freud a développé une socio-anthropologie personnelle qui sera vivement critiquée par les sciences sociales. Enfin, sera présentée, à partir des écrits socio-anthropologiques et autres textes majeurs, notre construction de la notion freudienne de Kulturarbeit, jamais définie et qui, pourtant, nous semble centrale dans son œuvre.
John Vaillant, en
parlant de l’abattage
d’arbres dans les îles
de la Reine Charlotte,
archipel canadien au large
de la Colombie-Britannique,
nous offre un rapprochement
saisissant : « L’exploitation
forestière […] tenait moins de
l’abattage d’arbres que d’une
sorte de chasse à la baleine
dans sa version terrestre :
des hommes déterminés
et chichement payés, équipés
de machines capricieuses
et d’outils à main rudimentaires, s’acharnaient dans
des zones reculées à soumettre des créatures gigantesques,
souvent imprévisibles, et capables de les écraser comme
des mouches, ce qui arrivait parfois (1). »
Face à la guerre mondiale désastreuse pour les peuples européens, pessimiste sur l’avenir de la civilisation, inquiet pour l’avenir de la psychanalyse, Freud s’appuie sur des observations menées sur les névroses de guerre pour relancer et réorienter ses élaborations théoriques, refonder l’appréhension de l’inconscient et construire ce que l’on a appelé la « deuxième topique ». On comprend bien ici la manière dont s’effectue, au sein de la conceptualisation psychanalytique, l’ouverture de nouvelles voies.