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Depuis l’Antiquité jusqu’à aujourd’hui, la virilité n’a jamais cessé d’être explorée par la philosophie et les sciences humaines et sociales*. D’abord associée aux notions de force, de domination, de courage, elle a progressivement intégré, dans son champ sémantique, des vertus psychologiques ou morales. Rapprochée souvent de celle de la masculinité – ensemble de traits attribués aux personnes de sexe masculin –, elle s’en distingue, cependant, par une plus grande visibilité et superlativité.
L’auteur propose ici des développements subtils croisant les perspectives psychanalytique et anthropologique nourrissant la réflexion sur la dialectique du féminin et du masculin. Cet abord de la virilité dépasse la thèse de « l’anatomie comme destin » et celle de la fécondité comme marqueur de la différence sexuelle. Ses positions s’inscrivent dans le projet de mettre fin à la guerre des sexes.