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Depuis sa création en 1997, la Commission nationale consultative de déontologie des psychologues (CNCDP) est au cœur de toutes les problématiques liées à la déontologie, que ce soit du côté des professionnels ou de leurs usagers. Ancrée dans la défense de la profession et attentive à son évolution, elle invite tous les deux ans les psychologues à se réunir pour échanger autour d’une question en lien avec la déontologie. La prochaine journée nationale aura lieu le 1er décembre 2023 à Paris. Retour sur ce qui a motivé le thème de ce nouveau rendez-vous.
En dépit de maints débats et concertations autour du respect de la déontologie des psychologues, et ce, depuis quelques décennies, l’auteur s’arrête ici sur le constat d’un difficile consensus de la profession sur ces questions. Entre ambivalence implicite et clivage de la profession, l’auteur propose son analyse sur les points de butée, soulevant notamment les risques et illusions de s’en remettre à un tiers, l’État, à travers une démarche de réglementation du Code.
Le Code de déontologie des psychologues a la responsabilité professionnelle pour principe fondamental. Pourtant, que se passe-t-il lorsqu’une plainte est déposée contre un psychologue ? Devant qui doit-il rendre des comptes ? L’auteure partage ici une étude menée à l’échelle européenne portant sur différents modèles traitant de plaintes et litiges entre psychologue et usager. La profession des psychologues en France trouvera-t-elle un jour sa propre approche, inhérente à ses spécificités, sa culture et son histoire ?
Depuis plus de vingt ans, la Commission nationale consultative de déontologie des psychologues (CNCDP) a pour mission principale d’émettre des avis sur la base du Code actualisé en 2012. Instance consultative et collégiale, elle vise à apporter un éclairage aux usagers et aux psychologues, notamment lors de situations délicates qui peuvent faire émerger des dilemmes, voire des contradictions. Présentation de cette commission et des problématiques traitées, en lien avec une société en pleine mutation.
Ce dossier sur la réglementation de la déontologie s’inscrit à un moment particulier de l’histoire de la profession.
Nous assistons à un « alignement des planètes » qui autorise une avancée significative de cette problématique laissée en jachère depuis plus de 20 ans. En 1996, lors de l’adoption unanime par la profession du Code de déontologie, il était aussi prévu qu’avec sa diffusion soit mise en œuvre sa réglementation ! Malheureusement, force est de constater qu’elle n’a pas eu lieu, certains des articles publiés dans ce dossier en donnent des explications.
La bonne nouvelle, c’est que le processus devant conduire à la réglementation du Code a été réactivé. L’ensemble des organisations qui représentent la profession se sont remises autour de la table et ont rouvert le dialogue.
Cette reprise positive de négociations nationales (sans les anathèmes et clivages traditionnels entre organisations) se réalise dans le Cerédépsy « Construire ensemble la réglementation de la déontologie des psychologues ». On trouvera un bilan d’étapes de ces négociations dès l’ouverture de ce dossier.
Lors de sa création, en 2009, le Groupe interorganisationnel pour la réglementation de la déontologie des psychologues avait pour mission d’œuvrer à la refonte du Code et à sa réglementation hors instance ordinale. Aujourd’hui, si le débat autour de sa légalisation est toujours aussi vif, et qu’un consensus au sein des organisations est encore difficile à trouver, la volonté est là d’y parvenir. La consultation nationale que le GIRéDéP a lancée auprès des psychologues avait pour objectif de permettre à chacun de s’informer et de poser en pleine conscience le pour et le contre de chacune des propositions avancées.
La Commission nationale de déontologie des psychologues (Cncdp) a été créée en 1997 pour fournir des avis éclairés par le Code sur des problèmes de déontologie rencontrés tant par les professionnels que par les usagers. Si ses avis n’ont pas de caractère juridique en tant que tel, elle est néanmoins aujourd’hui la seule instance à laquelle on peut se référer sur ces questions. Elle expose ici son fonctionnement.
Même si les réflexions autour du Code de déontologie ont pris une certaine densité ces dernières années, l’ensemble des psychologues ne se reconnaît pas nécessairement dans celui‑ci. Le Code détermine un certain nombre de règles qui s’apparentent parfois au bon sens. Et les questions soulevées par la pratique du psychologue sont tout aussi essentielles telles que la responsabilité, le discernement, l’adaptabilité aux évolutions de la société. Claire Silvestre‑Toussaint nous livre ici ses réflexions fondées sur son expérience à la présidence de la CNCDP et de chargée de cours à l’université d’Aix‑Marseille.
1985 a vu promulguer la loi sur le titre de psychologue. Si les débats d’alors sur la réglementation de la profession ont été mis de côté au profit de l’aboutissement d’une loi sur le titre unique, ils rejaillissent aujourd’hui plus que jamais pour permettre au Code de déontologie des psychologues, socle identitaire de la profession, de trouver le cadre juridique qui lui corresponde. Depuis plus de trente ans, Patrick Cohen observe et accompagne toutes les étapes de structuration de la profession, et c’est de sa place de psychologue, mais aussi d’enseignant en déontologie et d’ancien président de la CNCDP qu’il nous éclaire sur la question.