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Si la place des psychologues dans le champ de la santé a bien été reconnue avec leur inscription dans la loi de modernisation de notre système de santé, promulguée en décembre dernier, il n’en demeure pas moins que la profession doit continuer de se structurer pour faire entendre sa voix. Opérer un renversement culturel et envisager un développement organisationnel et hiérarchisé au sein de la FPH, au‑delà des regroupements en collège déjà existants, voilà la thèse soutenue ici pour que les psychologues puissent véritablement peser dans le débat des sciences humaines et exercer leur « fonction critique ».
Des expérimentations pour tenter de structurer la profession sont menées depuis quelques années (1) en articulation avec la DGOS. Afin de les recenser et de dresser un état des lieux tant des actions menées que des difficultés rencontrées, le collectif Psychologues de l’UFMICT‑CGT a lancé une grande enquête auprès des établissements de la FPH au printemps 2015, dont il nous présente ici les résultats.
Les questions qui touchent à la structuration de la profession suscitent de nombreux écrits et réactions 1. Cette tribune a été le lieu d’expression, ces derniers mois, de ces voix qui s’élèvent pour débattre de la place que les psychologues ont plus que jamais à occuper dans le champ de la santé en pleine mutation.
Cet article constitue une réponse aux idées contenues dans le dernier écrit de l’inter-collèges PACA publié dans le Journal des psychologues de septembre 2015 (1).
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, l’université commence à considérer la psychologie comme une discipline à part entière du côté des sciences humaines, et non plus comme branche de la médecine et de la philosophie. La licence de psychologie est mise en place en 1947 et le métier de psychologue apparaît petit à petit avec la création, en 1950, d’un Syndicat professionnel.
Depuis près de vingt-cinq ans, la
réglementation et les modes de
gestion de la fonction publique
hospitalière (FPH) connaissent
de multiples mutations et engendrent
un mouvement d’industrialisation de la
santé. La déshumanisation des soins au
profit des actes techniques, standardisés
et quantifiables, est une réalité.
Il y a déjà plus de vingt ans était posée la question de la hiérarchie des psychologues
dans les services de la FPH. Face au vide juridique auxquels les psychologues sont
aujourd’hui encore confrontés et à une situation de terrain qui voit grandir le risque
d’une soumission à l’autorité d’un cadre paramédical ou d’un médecin, invalidant de
fait la position clinique, il devient urgent de combler l’échelon manquant ! Proposition
est faite ici du N+1.
De longue date, les psychologues de la fonction publique hospitalière
(FPH) occupent, en France, une place singulière dans le
champ de la psychologie. Historiquement, l’hôpital s’est affirmé naturellement comme
l’un des premiers lieux d’inscription des psychologues.
Une belle victoire en ce mois de mai pour la profession ; une victoire de l’unité et du rassemblement révélée par deux excellentes nouvelles coup sur coup qui prouvent que l’engagement commun peut parfois porter ses fruits.
Comme nous l’avons vu récemment 1, le rassemblement de psychologues sous forme de collège permet une meilleure assise de la discipline, mais sa réalisation se révèle parfois ardue et semée d’embûches. Dans un contexte d’« impérialisme médical », aux psychologues de ne pas céder à la passivité pour construire ensemble un projet psychologique digne de ce nom.