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Les blocages de performance ont été mis en lumière par le retrait de la compétition de la gymnaste américaine Simone Biles, lors des JO de Tokyo. Les entraîneurs tout comme les sportifs sont bien souvent démunis face à ces situations qui peuvent se présenter sous la forme d’une limitation très ciblée d’un type d’action sportive jusqu’à une impossibilité totale de produire une performance. L’auteur nous présente ici les méthodes d’accompagnement sur lesquelles le psychologue peut s’appuyer pour aider à interroger ces couplages action-situation dysfonctionnels.
Chaque performance sportive fait l’objet d’une préparation minutieuse. Les programmes de préparation sont ajustés en fonction des spécificités de la discipline, au contexte de la compétition, à l’évaluation des forces et des faiblesses du sportif… mais, souvent, la manière dont il vit tel ou tel moment n’est que peu interrogée ! Pour autant, il s’avère que le vécu peut être un précieux support pour le développement d’un accompagnement adapté et individualisé de la performance. En témoignent les recherches à la croisée de la psychologie et de l’anthropologie cognitive présentées ici.
Un programme prioritaire de recherche « Sport de très haute performance », piloté par le Cnrs, a été lancé par l’État dans la perspective de répondre aux besoins des sportifs de haut niveau en vue des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. Parmi les douze projets retenus, deux d’entre eux sont ici mis en lumière : Team-Sports, qui s’attache à la dynamique de groupe en sports collectifs, et TrainYourBrain, qui travaille sur l’alliance de la psychologie et de la physiologie pour des méthodes d’entraînement intégrées.
Le football présente la particularité de rendre saillantes les différenciations intergroupes en
mettant en scène des compétitions entre équipes et supporteurs, tout en affirmant la dimension
pacificatrice du sport. Les enjeux financiers, politiques et identitaires s’accumulent et empêchent le football de rester un simple sport
amical empreint de fair-play. La psychologie sociale donne quelques clés pour comprendre les mécanismes qui aboutissent à la violence
et les dispositifs qui peuvent la limiter.