En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies pour vous proposer des services et des offres adaptés à vos centres d'intérêts.
L’auteur alerte sur les dangers et les conséquences néfastes de l’hypersexualisation sur les adolescents et, à terme, sur les couples en devenir. Une visibilité accrue de contenus à caractère sexuel via, notamment, Internet, met en péril la formation de l’identité de ces jeunes, grand consommateur d’images pornographiques. Les accompagner à travers une psychoéducation de la sexualité pourrait constituer un premier pas dans la réhabilitation de la relation à l’autre.
Comment les angoisses du tout-petit peuvent-elles se donner à entendre dans les symptômes de l’adulte ? Voilà ce que Donald W. Winnicott a tenté d’explorer, avec audace et créativité, en mettant au premier plan les mécanismes de construction subjective du très jeune enfant trop vite identifiés à cette dépression et s’en défendant par des processus paranoïdes ou maniaques. Si la psychanalyse freudienne cherche l’enfant œdipien dans l’adulte, Winnicott nous rend sensibles aux émois et à ces processus de représentation bien plus précoces tels qu’il se répètent et se déplacent dans les mouvements transférentiels et contre-transférentiels.
La question du diagnostic est essentielle dans les enjeux humains en psychiatrie et en santé mentale. Et cet enjeu humain essentiel n’est-il pas la reprise du sens de l’existence de chaque personne et le respect éthique de son cheminement singulier dans le champ collectif de la cité ? C’est à travers un détour historique par la thérapeutique active de François Tosquelles et la psychothérapie institutionnelle chère à Jean Oury, que Michel Lecarpentier nous invite à la réflexion.
Comment la notion d’intériorité s’est-elle construite à travers les siècles ? Quelles ont été les étapes, dans l’histoire de la pensée, qui ont vu le surgissement du moi dans sa singularité ? De saint Augustin, à qui l’on peut attribuer les prémices de l’exploration de l’identité intime et subjective de l’être, à Charles de Bovelles, chez qui l’on voit apparaître la notion moderne de sujet, c’est à une réflexion sur la naissance de l’intériorité comme conscience de soi, et notamment à partir de la question de la sincérité, à laquelle nous invite cet article.
Honte du corps, honte de sa famille, honte de la sexualité, honte de ses actes… L’adolescent est souvent pris de sentiments de honte face au dévoilement de ce qu’il voudrait cacher. La honte est atteinte à l’image de soi, à l’estime qu’on se porte. Elle est rupture dans l’affection partagée et reçue d’autrui. Elle est, enfin, perte de l’appartenance. Le sentiment de vivre l’effraction sous le regard de l’autre, d’être dénudé et de se retrouver alors exclu de la communauté envahit le sujet et le clive de lui-même.
La honte se révèle une expérience catastrophique dans laquelle l’humiliation est présente. La distinction entre espace public et espace privé se trouve réduite, voire détruite. La honte induit un mal-être, des inhibitions ou phobies. Elle peut conduire à des conduites transgressives, excessives ou provocatrices. Les auteurs réunis dans cet ouvrage interrogent ensemble cette problématique à travers ses aspects théoriques et cliniques.
Idéal du moi, surmoi, culpabilité… sont abordés pour comprendre cet affect. Mais à l’instar de ces adolescents honteux, l’on croise, de plus en plus fréquemment, des adolescents chez qui la honte semble absente. Entre adolescents honteux et adolescents éhontés, cet ouvrage éclaire les mécanismes et les enjeux psychiques à l’œuvre chez ces jeunes. Il ouvre des voies de réflexion et des pistes thérapeutiques pour aider ces adolescents en souffrance.