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Je suis fier de ma fonction, trônant sur mon kilim, témoin insoupçonné de la rencontre qui s'opère, de l'alchimie qui se joue et se déjoue, à chaque instant, entre mon psychiatre et tous ses patients qui viennent déverser leur flot de paroles. Je suis le témoin des histoires qui se succèdent, d'heure en heure, dramatiques, banales, uniques. Témoin des colères qui s'expriment enfin, des pleurs qui se font jour, des émotions qui submergent, des angoisses qui se réveillent, des silences qui refusent de dire leur sens. Témoin des joies de la révélation, des plaisirs de l'association, des découragements face à l'énormité de la tâche, des abandons liés à la lenteur du travail. Témoin de l'aventure qui se déroule là, dans ce va-et-vient du passé au présent, du conscient à l'inconscient. J'observe l'un, j'observe l'autre. J'écoute l'avalanche des mots de l'un et l'offre parcimonieuse de l'autre. Pour rien au monde je ne laisserais ma place, je ne mettrais un terme à cette expérience, je ne quitterais ce voyage. Ce récit romanesque a pour narrateur le fauteuil d'un psychiatre, livrant des indiscrétions que chacun a, un jour, voulu connaître : être la petite souris du cabinet d'un psychiatre pour observer ce qui se passe... avec les autres! Il reprend cette grande figure de la littérature qu'est la narration de l'intimité par un objet, celle des Bijoux indiscrets ou des Mémoires d'un sofa.
L’essor et l’évolution de la cyberpsychologie bouleversant les pratiques des psychologues et usages des patients, les organisations de professionnels doivent en mesurer les enjeux et prendre part au mouvement de réflexion collective autour des thérapies en ligne. Car c’est bien toute une profession qui est touchée par des interrogations nouvelles et des problématiques éthiques, déontologiques et professionnelles différentes.
Azy Barak, expert notable en matière d’Internet et de psychologie, présente, conjointement avec John M. Grohol, un état des lieux international de l’utilisation d’Internet en psychothérapie, ainsi qu’une projection des évolutions possibles dans les années à venir.
Quelles tendances actuelles et futures pour ces cliniques virtuelles ? Quelles sont les problématiques nouvelles qui se posent ?
D’abord objet de discussion puis motivée par les patients eux-mêmes, la psychothérapie en ligne devient réalité. Mais comment le cyberespace agit-il sur les pratiques cliniques ? Et comment peut-il être utilisé par les professionnels ? Cette réflexion nécessaire face aux dérives possibles au développement de « cliniques numériques » analyse les liens entre psychothérapie et Internet.
Aujourd’hui, « un monde sans Internet est difficilement imaginable ». Mais quel impact produit ce nouvel espace virtuel dans l’exercice du psychologue ? Internet offre gain de temps, richesse d’informations, gratuité de certaines données, liberté, mais la cyberpsychologie se retrouve aussi synonyme de rencontre dématérialisée, communication dépersonnalisée ou encore accessibilité permanente.
Qu’est-il possible de préconiser pour la pratique en ligne ?
Devenue incontournable, la « cyberpsychologie » se trouve aujourd’hui au centre des débats, notamment quant aux risques que contiennent ces nouvelles pratiques, pour le cyberpatient et pour le praticien. Environnement virtuel, instabilité des identités, confidentialité, conservation des données, sécurité de paiement, déontologie, sont autant d’éléments à définir, garantir et préserver lors de la « télérelation ».
Une tradition chez les psychologues, presque un réflexe, est de regarder en arrière : Freud contemplait l’Antiquité, Lacan faisait son « retour » à Freud et, quant à nous, nous sommes sûrement nombreux à songer aux Trente Glorieuses comme à un âge d’or de la psychologie en France.
Se contenter de commenter les performances cognitives des enfants dits « surdoués » ne peut suffire pour les comprendre et proposer des modalités de prise en charge adaptée à leurs souffrances. Au contraire, une approche dynamique du fonctionnement psychique peut prendre tout son sens ici : par un bilan psychologique complet de l’enfant, il devient possible de présumer la fonction du « surinvestissement de la pensée », d’appréhender le sujet dans son ensemble et de remonter à la source du trauma.