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À partir de deux situations cliniques, les auteurs proposent une étude du sens des énoncés, des mots et des silences de leurs patients autour des vécus de discrimination et de racisme. Cette approche les conduit notamment à interroger l’empreinte et l’insu des fantasmes collectifs refoulés. Comment envisager ces enjeux dans la clinique pour accompagner les patients et les aider dans leur souffrance ? C’est la réflexion qu’ils nous invitent à mener.
Les mouvements migratoires, d’exil ou de mobilité des patients dans nos univers culturels et nos dispositifs thérapeutiques enjoignent aux thérapeutes un double mouvement qui pourrait être facilité par la neutralité de nos institutions.
Pour prêter empathiquement son flanc aux patients, le thérapeute doit opérer par des actes techniques et des mouvements exocentriques afin de découvrir l’universalité de l’autre et la lui offrir. C’est ainsi qu’il pourrait l’aider à reconquérir son identité, mise à mal par les siens en cas d’exil, en souffrance et en questionnement en cas de migration.