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La Ronde, pièce d’Arthur Schnitzler qui fit scandale lors de sa parution en 1900,
la même année que L’Interprétation des rêves, et où Éros mène la danse, est le point
de départ d’une réflexion sur le désir. Thème dont Lacan, à diverses reprises, illustre
le caractère métonymique avec ce jeu du furet fort prisé à la cour de Louis xiv.
Une histoire de cercles où l’on voit s’enlacer ronds de jambes et, ainsi, se dessiner
des noeuds borroméens qui marquent le recouvrement de différents manques.
Au-delà des strictes considérations sociales sur ce que d’aucuns nomment « l’infidélité », l’extraconjugalité relève dans sa complexité à la fois de déterminants socioculturels, historiques et intrapsychiques. Cela, avec des organisations propres aux couples contemporains.
Dans une récente interview, Woody Allen déclarait en substance qu’il ne croit en rien, qu’il n’y a pas d’espoir, pas de vie après la mort et, par conséquent, pas de sens à la vie. Il ajoute qu’un jour nous aurons disparu, comme les films, le Soleil et la Terre. Nihiliste, notre compagnon Woody ? ou seulement réaliste face au caractère inéluctable de la fin qui menace toute forme de vie, dans un cycle aussi naturel que désespérant ?
Quoi de plus important que ce premier instant, ce moment fondateur de la rencontre enfant-parents, qui va leur permettre d’écrire leur histoire commune, d’ouvrir à la parentalité et à la constitution d’un lien filiatif ? Une question si peu abordée et pourtant tellement essentielle pour garantir la continuité psychique nécessaire à la destinée adoptive.
Ce VIe Congrès de l’AIPCF qui s’est tenu sur trois journées et demie a orienté sa réflexion sur le thème du corps qui est une question importante inscrite dans les problématiques cliniques de psychanalystes prenant en charge les couples et les familles.
Quel discours la psychosociologie peut-elle tenir aujourd’hui sur la famille, les rapports de générations, les modalités de la vie de couple ?
Claude Tapia propose ici une typologie, élargie à des formes nouvelles de construction familiale et aussi des considérations sur des facteurs sociaux
ou culturels de nature à renouveler l’approche des rapports de générations.
Souvent confinés à l'étude des techniques permettant de vendre une encyclopédie en 24 volumes à une octogénaire récalcitrante ou à l'art de marchander son salaire, nombreux sont les ouvrages qui traitent de la négociation sous un angle exclusivement utilitariste. Mais la négociation ne se limite pas à la recherche du bénéfice maximum. Elle traverse toutes les dimensions de la vie humaine. Nous négocions tous les jours, dans toutes les sphères de notre existence : au travail, avec la famille, les amis... Dès qu'il s'agit de partager des biens matériels, mais aussi de résoudre une divergence d'intérêts, de concilier différentes envies, rêves, goûts.
Dans cet ouvrage aussi accessible que largement documenté, Stéphanie Demoulin s'appuie sur l'extraordinaire richesse des expériences menées en psychologie sociale pour explorer méthodiquement la figure de la négociation dans le champ des activités interpersonnelles. Avec le souci constant de fixer les concepts par des exemples concrets. Et, autant le savoir, les conclusions auxquelles elle arrive vont parfois à rebours des idées reçues !
Cet ouvrage de référence se veut une mine de pistes fécondes pour toute personne soucieuse de comprendre les mécanismes qui régissent les échanges entre les individus ou les institutions.
Les multiples évolutions et mutations culturelles et idéologiques de ces dernières décennies ont-elles
façonné un « homme nouveau » volontairement et activement impliqué dans la prise en charge
des tâches et servitudes ménagères ? Problème de remaniement identitaire ou de dépassement
des rigidités psychologiques, des stéréotypes, des préjugés ?
Christine Castelain Meunier répond dans ce débat à toutes ces interrogations.
Déstabilisés par la maladie mentale de leur
enfant adulte, par sa souffrance, confrontés à
leur impuissance de pouvoir leur venir en aide,
certains parents franchissent le pas et arrivent en
thérapie, un peu perdus… Un accompagnement
du couple dans une dimension systémique peut
venir dénouer des sentiments de culpabilité,
mettre au jour les enjeux relationnels
à l’œuvre dans la famille, et ainsi permettre
un changement de regard et de modalité
d’interaction.