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Un patient adulte parle sur le divan ; évoquant son enfance, il fait un lapsus en parlant de sa mère : au lieu de dire « ma mère et son mari », formule impliquant déjà une mise à distance de son père, il dit « ma mère et mon mari ».
La peinture est un objet d’étude inépuisable pour la psychanalyse : les correspondances entre le travail du rêve et le travail de la toile sont en effet nombreuses, les deux processus se rejoignant dans un « continuum hallucinatoire ». Dans son dernier ouvrage, La Pulsion de peindre. La toile et son inconscient, le psychanalyste Jean Nadal examine ces liens, tout en se référant aux écrits des peintres eux-mêmes, comme Léonard de Vinci, qui avait déjà identifié les similitudes dans le fonctionnement des imaginaires artistique et psychique.
En juillet 2013, Ophélia Avron acceptait, dans le cadre de ce dossier, d’apporter son éclairage sur les processus de symbolisation et l’évolution qu’elle en proposait.
Le 2 octobre 2013, cette grande figure de la psychanalyse, et notamment du psychodrame, nous quittait, elle qui, à travers la mise en place de médiations
diverses, avait excellé à faire advenir chez l’autre son propre potentiel créateur, comme l’avait rappelé Henri-Pierre Bass en hommage à ses travaux*.