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Le parcours d’une personne incarcérée est jalonné par les étapes de la vie : si l’incarcération constitue un microsystème social particulier, elle n’est pas moins soumise aux lois de l’existence humaine. Dans cet article, à partir de deux cas individuels, l’auteur poursuit la réflexion, entamée dans le dossier du JDP de février 2016 consacré à la prison, sur le travail psychothérapeutique avec les personnes détenues. Il s’agit d’une tentative de mise en forme, participant d’une mise à distance, pour soutenir la pratique de la clinique dans le milieu carcéral, où la place de l’humain est mise à mal.
Rarement abordé dans la littérature, le suivi clinique de femmes auteurs de néonaticide interroge sur l’accompagnement thérapeutique à mener. En témoigne le cas de mademoiselle Z., dont le diagnostic révèle un effacement de soi et d’autres troubles provoqués par son vécu traumatique. Au-delà du déni de grossesse interviennent également un repli sur une position narcissique de honte, un sentiment de haine envers les hommes et un déni pour la victime.
Depuis toujours, psychiatrie et droit, comme santé et justice sont à la recherche d'un difficile équilibre pour mieux soigner et protéger toute personne souffrant de troubles mentaux. Aussi, avec la naissance de la clinique dans le sillage du Traité médico-philosophique sur l'aliénation mentale de Pinel, les aliénistes ont accordé une place centrale à la clinique médicolégale pour reconnaître le malade au-delà du trouble du comportement, et lui apporter les soins indispensables.
Cet ouvrage offre une place particulière à la protection de la personne malade et aux soins sans consentement prévus par la loi du 5 juillet 2011 et réformée en 2013. Dans une première partie de psychiatrie légale, après avoir traité de l'organisation des soins en psychiatrie et de la législation hospitalière, il aborde la responsabilité médicale, le droit des patients, la rédaction des certificats et les différentes formes d'expertise en psychiatrie au niveau pratique.
En outre, depuis les années 1980, la pratique des équipes de psychiatrie s'intéresse particulièrement à la clinique du passage à l'acte et à la victimologie. Ainsi, la seconde partie, consacrée à la criminologie clinique, s'applique à définir les notions essentielles du droit pénal, puis les aspects cliniques : agression, dangerosité, violences, homicides, victimologie.
Destiné aux psychiatres et aux psychologues, cet ouvrage ne se cantonne pas aux cliniciens ou aux experts et peut être utile à tous les professionnels confrontés à la maltraitance, aux violences conjugales et familiales ou encore aux agressions sexuelles.