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L’angoisse de mort est très présente dans nos sociétés occidentales. Mais qu’en est-il dans d’autres civilisations et d’autres cultures ? Dans cet article, l’auteure s’interroge sur la manifestation de cette angoisse au sein d’une culture dite « primitive », celle du peuple Bushinenge, en Guyane française. Également appelés Marrons ou Nègres Marrons, ils sont les descendants d’esclaves emmenés d’abord au Surinam pour travailler dans les plantations. À travers l’étude de leur système de croyances, qui repose notamment sur le culte des Ancêtres, l’auteure nous montre comment ce peuple réagit différemment de nous, face à la mort et à la maladie incurable. D’où l’importance, pour les soignants, d’ajuster leur pratique.
Comment une intervention portant sur la santé génésique des femmes a permis d’engager, au sein de la communauté des gens du voyage, une réflexion sur les interactions familiales à l’arrivée d’un enfant bousculant alors les rôles et places de chacun dans l’espace familial. Présentation de la manière dont les spécificités culturelles s’intègrent dans ce dispositif abordant la question du transgénérationnel ainsi que la singularité de chaque membre du système.
Après un bref rappel du contexte de la protection de l’enfance en Nouvelle‑Calédonie, les auteurs nous font part ici de leurs observations issues d’une expérimentation d’un groupe de parole à visée psychosociothérapeutique auprès d’adolescents délinquants. Intégrant les dimensions d’appartenances sociales et générationnelles et se déroulant dans un espace culturellement marqué, ce groupe se veut comme un palier dans le long parcours de prise en charge du jeune.
Lorsque l’on parle d’émotions, chaque chercheur ou auteur en propose une liste et une manière de les classer, mais aucun ne propose une indication précise sur le nombre d’émotions réellement à notre portée. L’être humain en connaitrait-il quelques dizaines, quelques centaines ou plus encore ? Est-il possible, à défaut d’en obtenir un nombre précis, d’en avoir une estimation ou un ordre de grandeur ? Fabien Lafay nous fait la démonstration que leur nombre est bien plus considérable qu’on ne peut l’imaginer.
Le cadre culturel offre des rituels qui entourent les grands événements de la vie d’une personne : naissance, mariage, mort. Ces rituels, hérités, signent une transmission et inscrivent le sujet dans un cadre d’appartenance. En ce sens, l’auteure pose l’hypothèse que le rapport à la culture peut s’appréhender de la même manière que le rapport à la mère, sécurisant et contenant, mais aussi paradoxal quand la culture devient objet de clivage. Elle s’appuie sur le contexte culturel tunisien pour en faire la démonstration.
La jouissance s’inscrit dans le registre du plaisir sensuel et-ou psychique. Elle repousse les limites, s’approche de l’extrême. Ici, l’auteure développe quatre aspects de la jouissance : physique et morale, symbolique, éthique, et enfin poétique, et, pour chacun d’entre eux, en illustre les fondements à travers quelques exemples, tels que le port de talons aiguilles ou la lutte pour le climat.
L’esprit européen n’a pas attendu les politiciens pour exister. Il suffit de remonter au Moyen Âge et à la Renaissance où les idées nouvelles et artistiques passaient déjà les frontières entre l’Italie, l’Allemagne, les Pays-Bas et la France. On peut citer aussi l’exemple des marionnettes pour adultes, implantées à Liège vers 1854 par Alexandre Conti venant d’Italie ou celles de Louis Richard, à Roubaix, qui dès 1876 ouvrait un théâtre de marionnettes à tringles pour les ouvriers du textile transfrontaliers qui y venaient nombreux se distraire tout en apprenant le français. Cette culture populaire faisait fi des délimitations politiques par la circulation des troupes, des idées et des personnages, gardant la fierté de ses racines tout en partageant ses richesses dans un esprit d’ouverture. Mais deux guerres épouvantables et des transformations majeures de la société sont passées par là.
Dans quelles mesures un processus d’acculturation est-il à l’œuvre chez des mineurs isolés étrangers s’agissant de l’acte de se nourrir ? À la lumière de quelques vignettes cliniques, l’auteure présente des éléments de réponse s’étayant sur ses observations au sein d’une maison d’enfants à caractère social (mecs), mais aussi sur la prise en compte des dimensions culturelles et individuelles se manifestant durant les repas.
Dans un contexte de migration ou dans une famille culturellement mixte, la culture vient comme élément supplémentaire, un « plus un » complexifiant les relations, les places et les rôles de chacun. C’est sous l’angle d’une répartition d’appartenance et d’une redistribution des places que sont étudiées ici les relations au sein de la fratrie. Réflexions autour de cette multiculturalité familiale à travers deux exemples cliniques.