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Sur Internet, les individus ont tendance à s’exposer et à s’exprimer plus souvent et plus intensément qu’ils ne le font dans le monde réel. Il est alors intéressant de repérer les facteurs qui interagissent entre eux pour créer ce que John Suler nomme l’« effet de désinhibition » : l’anonymat dissociatif, l’invisibilité, l’asynchronicité, l’introjection solipsiste, l’imagination dissociative et la minimalisation de l’autorité. Analyse.
D’abord objet de discussion puis motivée par les patients eux-mêmes, la psychothérapie en ligne devient réalité. Mais comment le cyberespace agit-il sur les pratiques cliniques ? Et comment peut-il être utilisé par les professionnels ? Cette réflexion nécessaire face aux dérives possibles au développement de « cliniques numériques » analyse les liens entre psychothérapie et Internet.
Devenue incontournable, la « cyberpsychologie » se trouve aujourd’hui au centre des débats, notamment quant aux risques que contiennent ces nouvelles pratiques, pour le cyberpatient et pour le praticien. Environnement virtuel, instabilité des identités, confidentialité, conservation des données, sécurité de paiement, déontologie, sont autant d’éléments à définir, garantir et préserver lors de la « télérelation ».
Une tradition chez les psychologues, presque un réflexe, est de regarder en arrière : Freud contemplait l’Antiquité, Lacan faisait son « retour » à Freud et, quant à nous, nous sommes sûrement nombreux à songer aux Trente Glorieuses comme à un âge d’or de la psychologie en France.