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Derrière un enfant violent se cache souvent une dépression invisible, alors que le sujet ne se laisse pas « affecter ». On s’interroge ici sur les manières, pour le psychanalyste, de favoriser les capacités de symbolisation chez ces enfants, leur permettant de constituer leur « jardin intérieur » et de se débarrasser d’une violence défensive vis‑à‑vis du monde extérieur.
Structurée au niveau international depuis de nombreuses années, c’est véritablement depuis les années 2000 que la gestalt-thérapie s’est investie dans la recherche. C’est à travers la présentation d’une étude comparative sur le trauma, d’un projet international portant sur des cas singuliers pour étudier les processus de changement et l’efficacité des traitements thérapeutiques ou encore d’un outil de mesure de la dépression chez l’enfant que les auteurs témoignent des apports et de l’intérêt de la perspective gestaltiste pour la recherche en psychothérapie.
Dans les pays occidentaux, le pourcentage de jeunes atteints de dépression ne cesse d’augmenter. Parmi les processus thérapeutiques possibles, cet article s’intéresse à ceux qui incluent la famille, tels que le « Partage social des émotions » ou la thérapie familiale narrative. On transforme ainsi ce qui est parfois perçu comme la source du problème en un élément de la solution.
Quelle différence opérer entre la souffrance psychique et la douleur psychique ? S’appuyant sur de nombreux philosophes et psychanalystes, Michèle Bertrand, auteur d’un ouvrage récent sur la question, établit une différence fondamentale entre ces deux notions, basée sur le dicible et l’indicible et la possibilité d’être en relation avec autrui. En développant les questions de masochisme, de mélancolie, d’états passionnels ou encore les expériences extrêmes, elle nous éclaire sur la douleur psychique qu’elle qualifie dans une perspective spinozienne comme le moment où l’effort de persévérer dans l’être est le plus menacé.
Avec M. Vanneufville, F. Yvan, F. Kaltenbeck, S. Masschelier, B. Baas, G. Morel, M. Steinkoler, D. Fukuda, D. Watteau, M. Marciniak, D. Gaine, D. Echard, S. Boudailliez.
Lou Mas Maillon est une petite structure aubagnaise qui reçoit des enfants et adolescents en difficulté psychique et leur offre un « ailleurs » durant des séjours temporaires. Depuis des années, l’équipe pluridisciplinaire s’appuie sur un travail éducatif, soutenu par la psychanalyse. Or, la rencontre avec une jeune fille bouscule les habitudes, amenant à une mobilisation collective. Sans quoi, rien n’aurait été possible.
Si les récits de rêve constituent
une indication approximative des
rêves que nous faisons pendant la nuit,
ils permettent néanmoins de nous
interroger sur leur fréquence et notre
capacité de restitution en fonction
de certaines variables, comme la
personnalité, les aptitudes cognitives,
les pathologies, la prise de substances
ou encore le fonctionnement cérébral…
Aussi, que nous apprennent les recherches
expérimentales actuelles sur la fréquence
des rapports de rêve ?
À la suite d’une étude réalisée à Grenoble en 2000 sur l’état cognitif, l’état dépressif et la qualité de vie des patients dialysés de plus de 70 ans, un groupe de recherche a renouvelé ces travaux en 2010 sur une cohorte répondant aux mêmes critères. Les résultats de cette étude comparative confirment les spécificités de cette population et l’importance, pour un effet bénéfique des traitements et le vécu de la maladie, d’une prise en compte globale de la personne.