En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies pour vous proposer des services et des offres adaptés à vos centres d'intérêts.
Grossesse à haut risque, pathologie obstétricale, menace d’accouchement prématuré, comment une annonce médicale au décours d’une hospitalisation vient ébranler chez les futurs parents le devenir d’une grossesse ou la naissance de leur enfant. Nous verrons, à travers l’étude de deux vignettes cliniques, comment le psychologue peut être ce lien nécessaire entre les médecins, les sages‑femmes et la patiente.
Quand le projet d’enfant advient, comment les avancées des techniques médicales et de la génétique se mêlent, se répondent et s’entrechoquent aux attentes des parents ? Aujourd’hui, le champ de la médecine prénatale s’est transformé induisant une nouvelle place aux parents en devenir, en particulier lorsqu’ils sont confrontés au doute. Quelques situations cliniques présentées ici étayeront le rôle du psychologue s’exerçant comme un tiers réflexif.
Quand le désir d’enfant de l’un se heurte à la réticence, voire au refus, de l’autre, comment le couple fait-il face à cette asymétrie ? À quel moment cela vient‑il faire symptôme dans le couple ?
Si le thérapeute est consulté pour trouver une voie de sortie à ce blocage, il peut accompagner le couple dans une meilleure compréhension des besoins de chacun tout en acceptant ses propres insupportables. Impartialité et empathie sont les fondements des deux thérapies exposées ici.
Quand une grossesse est annoncée, cela ne représente pas systématiquement une naissance. Mais cette information devient une différence qui fait la différence, pour paraphraser Gregory Bateson.
Le recours aux services d’assistance médicale à la procréation s’est démocratisé au cours des dernières décennies, permettant aux couples d’espérer contourner l’obstacle qui les laissait jusque-là dans l’impasse de la réalisation de leur désir d’enfant. Mais ces situations d’infertilité sont souvent génératrices de souffrance et confrontent le sujet à un réel qui peut faire effraction et engendrer des impacts subjectifs, notamment dans le vécu répété des traitements. L’illustration clinique présentée ici vient en témoigner.
Toute femme a pensé à la maternité : désir puissant, simple éventualité, ou alors, « non merci, pas pour moi. » Tourner le dos à la maternité paraît relever d'une préoccupation dont seule la modernité est capable. Or, Gaëtane apprend que, bien au contraire, les déesses grecques ont éprouvé le désir d'être mère et aussi, son contraire. Gaëtane veut savoir, pour elle. Elle n'entend pas cet « appel des entrailles », signe d'une profonde envie d'enfant, dont parlent tant de mères et même son mari. Son père s'en mêle aussi, jusqu'à ce qu'elle relève le défi de mener une enquête. Le hasard et la recherche obstinée la mettent en face de femmes qui ont choisi la non-maternité. Elle découvre en chacune une déesse grecque. Entre humour, émotion, et passion, sa vie va changer. Ne s'agit-il pas moins de choisir ou non la maternité que de Se choisir ? Un cheminement vers sa vérité, sept voies possibles que suivent quelques femmes, les Childfree, femmes libres d'enfant.
Le sentiment de parentalité et la construction de la famille se fondent
sur l’histoire antérieure bousculée tant de l’enfant adopté que des parents adoptants. Renoncements
réels ou fantasmatiques, pertes, fractures, séparations, abandon…
singularisent la naissance d’une inscription dans un imaginaire familial.
Si l'enfant doit évoluer sur le chemin menant de l'abandon à l'inscription au sein d'une famille, les parents adoptants doivent tout autant suivre un parcours qui constitue un utile temps de « grossesse psychique ». Ce cheminement est-il différent de celui effectué par des parents biologiques ? Quelles spécificités la filiation et la parentalité adoptives présentent-elles ? Que peut nous apprendre une réflexion sur l'adoption, et singulièrement sur l'écart que cette dernière introduit au regard des situations « ordinaires », à propos des rapports de parenté et des processus de filiation ? Comment le débat actuel autour d'un primat à donner à l'un des registres de la filiation - biologique, juridique, psychique - ravive-t-il l'interrogation sur les origines ? Mais aussi quelles seraient les conditions favorables à ce que parents et enfant puissent tisser ensemble la trame commune dans laquelle se réalisera l'ancrage généalogique ? Cet ouvrage se propose de baliser quelques-uns des enjeux de l'adoption, dans des registres tant sociétaux que culturels et psychiques.
Le travail lié au processus de l’adoption est éminemment complexe. Il concerne avant tout la problématique de l’abandon/adoption, l’institution symbolique du sujet par la filiation et la reconnaissance par et pour l’enfant de l’expérience primitive de cet abandon. En définitive, quel roman familial les candidats à l’adoption pourront-ils bâtir afin que l’enfant puisse se construire dans sa nouvelle cellule familiale ?
L’histoire de cette famille est relativement représentative des difficultés rencontrées par certains parents lorsque se présente un décalage entre le désir d’enfant et l’inscription dans un processus de parentalité. Fort heureusement pour Hugo, la présence paternelle a été telle qu’elle a permis de contenir, et la mère, et le bébé. Quelques symptômes de l’enfant, fréquents en périnatalité et qui exacerbent parfois les aléas de la construction du lien, justifieront d’autant plus un accompagnement pluridisciplinaire croisant psyché et SOMA.