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Les personnes en situation de handicap invitent volontiers à un questionnement sur la différence et l’anormalité. Mais quelle place celui qui est « hors norme » peut-il prendre dans la société en général, et quelle place lui offre-t-on dans les espaces publics en particulier ? Dans quel contexte urbain l’expérience des sujets hors norme s’effectue-t-elle ?
C’est à travers un va-et-vient constant entre l’anormalité et la norme que la question de l’accès aux espaces publics est explorée.
Désormais, on ne parle plus que de la personne en « situation de handicap » : une terminologie qui nous a délivrés avec bonheur du signifiant « handicapé », stigmate qui réduisait chacun à une situation invalidante particulière.
Dans toute relation de soin, l’empathie est importante, mais elle est particulièrement fondamentale avec un patient en situation de handicap. Mais, si l’empathie suppose d’être à l’écoute de l’autre et de ce que l’autre provoque chez soi, elle peut pourtant s’avérer, dans ce cadre, plus difficile pour le soignant que dans aucun autre, en ce qu’elle renvoie notamment à des identifications parfois déshumanisantes, à la vulnérabilité humaine.