Donald W. Winnicott

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Comment les angoisses du tout-petit peuvent-elles se donner à entendre dans les symptômes de l’adulte ? Voilà ce que Donald W. Winnicott a tenté d’explorer, avec audace et créativité, en mettant au premier plan les mécanismes de construction subjective du très jeune enfant trop vite identifiés à cette dépression et s’en défendant par des processus paranoïdes ou maniaques. Si la psychanalyse freudienne cherche l’enfant œdipien dans l’adulte, Winnicott nous rend sensibles aux émois et à ces processus de représentation bien plus précoces tels qu’il se répètent et se déplacent dans les mouvements transférentiels et contre-transférentiels.

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La solitude nous angoisse, et pourtant nous avons tous besoin d'être seuls pour nous ressourcer. C'est l'un des paradoxes de l'être humain. Winnicott est le premier psychanalyste à s'être penché sur cette question. Dans La capacité d'être seul (1958), il montre comment le petit enfant , pour mûrir affectivement, fait l'expérience de la solitude bien que sa mère soit à ses côtés. Dans De la communication et de la non-communication (1963), il souligne l'importance de respecter le besoin d'isolement des patients pour leur permettre de revivre l'expérience infantile d'une solitude accompagnée et apaisante. Ce livre, qui replace au premier plan le rôle du corps, montre aussi que le bien-être mental peut passer par une simple présence physique.

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Pendant des années et jusqu'à sa mort, en 1971, Winnicott a travaillé à ce livre consacré au développement de l'être humain. La perspective ici choisie est, au-delà de la diversité des disciplines toujours plus nombreuses et spécialisées qui prennent l'homme pour objet, de décrire ce qui, en son fond, constitue sa nature. Comment, à travers les conflits et les déchirements, les phases d'excitation et de retrait qui marquent d'un bout à l'autre son existence, l'individu peut-il pour finir trouver une certaine unité et rejoindre ce que Winnicott appelait le «vrai self» ? Sous un titre ambitieux, voire provocateur, l'auteur, qui, jusqu'alors, avait exposé ses vues et ses trouvailles en de brefs articles (Jeu et réalité) ou dans des conférences faites devant les auditoires les plus variés (les Conversations ordinaires), nous offre une présentation synthétique de ses idées, en prenant appui sur sa triple expérience : de médecin, de pédiatre et de psychanalyste.

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Le SESSAD est un lieu au sein duquel il peut être nécessaire, pour aborder certaines situations, de repenser sa pratique, un lieu où des techniques telles que l’art‑thérapie peuvent, dans ce cadre, trouver place, lorsqu’il faut aider des enfants ou des adolescents à « transformer leur passivité en activité », retrouver confiance en eux et en leurs pairs. Comment le professionnel peut-il alors accompagner cette dynamique de « remise en je » ?

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Éprouver les limites de l’espace de thérapie et jouer avec… pour parvenir à jouer ou à rejouer, tout simplement… Ce pourrait être le début d’un travail psychothérapique qui permettrait aux enfants de se poser dans un espace trouvé-créé ? de pouvoir jouer psychiquement avec la réalité et la transformer dans des jeux imaginaires ? Les suivis de Thomas et de Ryan viennent illustrer la mise en place d’un tel espace de jeu au sein d’un SESSAD.

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Winnicott, critique de ses collègues et leur portraitiste : avec sa vivacité, son besoin d'entrer en contact avec le lecteur, Winnicott croque - c'est plus d'une fois le cas de le dire - l'auteur dont il parle, le fait apparaître en personne. Chacune de ses «lectures» est aussi un «portrait» et, en sens inverse, les portraits qu'il lui arrive de tracer introduisent aux travaux de l'auteur évoqué. Le propos est toujours direct : Winnicott dit ce qu'il pense. ll ne déguise pas son intention lorsqu'il veut «tuer la tendance» de tel article ou lui «déclarer la guerre» ; il ne maquille pas sa critique lorsqu'il conseille à l'auteur d'un livre de changer un mot (un seul, les autres vont bien) qui ne va vraiment pas et qui... donne son axe à la recherche et son titre au livre. Tel autre livre se lit-il aisément ? C'est grâce à l'effort typographique consenti par l'éditeur... Terrible Winnicott, libre et drôle, et émouvant quand il rend hommage à un analyste pour qui il a éprouvé cette chose intime, presque secrète, qu'est le respect. Le portrait de fond est bien celui de Winnicott lui-même, body and soul…

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Avec les contributions de A. Oppenheimer, A. Linhares, S. Korff-Sausse, M. Aran, C. Augusto Peixoto, S. Chaperon, S. Boehringer, M. Jacquot, V. Estellon, P. Molinier, I. Carles, C. Desprats-Péquignot.

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Si le père n’a pas les moyens de vivre la grossesse dans son corps, rien ne laisse supposer qu’il ne puisse faire l’expérience de la grossesse psychique. La place du père et la fonction paternelle ont subi des transformations, parfois radicales, au cours de l’existence. Mais cet homme est-il capable de vivre l’équivalent masculin de la préoccupation maternelle primaire dont parle D. W. Winnicott ?

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Il est parfois de troublantes coïncidences.

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