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L’esprit européen n’a pas attendu les politiciens pour exister. Il suffit de remonter au Moyen Âge et à la Renaissance où les idées nouvelles et artistiques passaient déjà les frontières entre l’Italie, l’Allemagne, les Pays-Bas et la France. On peut citer aussi l’exemple des marionnettes pour adultes, implantées à Liège vers 1854 par Alexandre Conti venant d’Italie ou celles de Louis Richard, à Roubaix, qui dès 1876 ouvrait un théâtre de marionnettes à tringles pour les ouvriers du textile transfrontaliers qui y venaient nombreux se distraire tout en apprenant le français. Cette culture populaire faisait fi des délimitations politiques par la circulation des troupes, des idées et des personnages, gardant la fierté de ses racines tout en partageant ses richesses dans un esprit d’ouverture. Mais deux guerres épouvantables et des transformations majeures de la société sont passées par là.
Cet ouvrage apporte un éclairage original sur ce qui nous échappe dans le fonctionnement des économies modernes. Il met en évidence les effets inconscients de la mondialisation sur les individus et les liens entre crises économiques et souffrances collectives. Il nous interroge sur notre responsabilité partagée dans la persistance de certains déséquilibres, formule des propositions au niveau de la gouvernance mondiale et propose une nouvelle façon de penser l'économie et le développement.
Les temps sont à l’évaluation. On pourrait même annoncer une épidémie. Les agences de notation – ces nouveaux virus apparus dans les médias seulement depuis quelques mois – sévissent et se répandent en oiseaux de malheur, emportées qu’elles sont par l’audience qui leur est donnée dans un tourbillon de surenchères à la baisse.