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L’écrit est un acte clinique essentiel dans notre profession. Dans le domaine de la justice, le psychologue reste le discutant du sens et pose clairement les questions auxquelles ni la technique de l’expertise – ou de l’attestation, ou du signalement –, ni les conditions de production de l’écrit, ni l’attitude du sujet lui-même ne permettent de répondre.
Dans le champ de la prévention des risques psychosociaux, le psychologue peut être amené à produire un écrit. Celui‑ci prendra une forme différente selon son cadre d’exercice et la nature collective ou individuelle de la prise en charge. C’est ce que l’auteure propose de mettre en lumière ici, à travers la variété des cadres possibles, pour en dégager à chaque fois les enjeux essentiels d’un écrit.
L’éthique des psychologues et des psychanalystes se rejoint dans la question de l’écriture de la clinique dont les enjeux concernent les cliniciens eux-mêmes, les patients, et leurs divers interlocuteurs – institutions de soins ou sociales, tiers impliqués. Comment écrire, mais aussi lire la clinique ? Cet article nous propose d’y répondre aussi bien sous l’angle de la production que du destin des écrits.
« Faites un écrit » est l’injonction qu’entendent souvent les psychologues lorsqu’ils soulèvent une question clinique. Écrits pleins versus écrits vides, les auteurs s’interrogent sur la fonction de l’écrit au regard de la parole pour la confronter aux contradictions qui peuvent advenir entre contraintes administratives ou légales et exigence éthique à l’égard du patient.
Les écrits des psychologues rédigés dans le cadre de leur exercice professionnel visent à rendre compte de leurs interventions et à soutenir leurs spécificités. Ils deviennent aussi, selon l’auteure, de véritables outils professionnels de développement, correspondant alors à une forme sublimée de l’intervention psychologique.
Dans une société où l’utilisation et la place de l’écrit évoluent considérablement depuis quelques années, l’écrit professionnel, pour le psychologue, reste néanmoins un outil incontournable dont il faut connaître les enjeux et les limites pour ne pas faillir aux règles déontologiques de notre profession, notamment en matière de confidentialité. Patrick Cohen, ancien président de la CNCDP, revient sur les points qui en font un exercice périlleux et propose quelques préconisations concrètes.
Le samedi 30 novembre 2013
s’est tenu à Aix-en-Provence,
à l’initiative de la dé légation
PACA-Corse du Syndicat
national des psychologues,
une demi-journée d’échange
et de débat passionnants autour
de la notion de secret professionnel.