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Notre époque vit un rapport au temps singulier et paradoxal parfois, et les enfants,
comme ceux qui en ont la charge, n’y échappent pas et se doivent de composer avec.
Aussi que nous dit la clinique du temps chez l’enfant au regard de l’accélération
contemporaine des rythmes auxquels ils sont assujettis ? Entendre le discours de ces
enfants nous donne quelques clés de compréhension de leur entrée dans la temporalité,
de leur rapport à la mort ou encore de leur projection dans l’avenir…
L'aphorisme freudien selon lequel gouverner, éduquer et psychanalyser sont trois métiers impossibles paraît plus vrai que jamais. Les moyens et les énergies déployés aujourd'hui dans le champ de l'éducation et du soin psychique ont du mal à endiguer les tensions, l'angoisse, le mal-être qui se généralisent à tous les étages de la société, dans la famille, à l'école, au travail, dans les espaces sociaux.
Alors que le dialogue entre parents et enfants ou adolescents n'a jamais été aussi important, l'incompréhension et les tensions entre les générations n'ont probablement jamais été aussi vives et le devenir des enfants aussi critique. Que sécrète donc notre modernité pour affecter à ce point-là les repères, les liens, les solidarités, les transmissions entre générations, les perspectives d'avenir ?
À partir de la temporalité psychique, pensée dans sa dimension anthropologique, l'auteur ouvre des perspectives de compréhension de problématiques psychologiques contemporaines comme la dépendance psychique, le rapport aux limites et à la loi, les conduites oppositionnelles, les troubles de la parentalité, le rapport aux savoirs et la transmission, etc. De nombreux exemples cliniques viennent illustrer l'analyse psychanalytique de l'acte éducatif ou de soin dans le contexte de ce nouveau malaise dans la civilisation.
Aujourd'hui, avec leurs enfants, les parents expliquent, persuadent, négocient et se gardent bien de joindre l'acte
à la parole. L'arbitraire et la contrainte sont évités par crainte d'exercer une position de pouvoir. Dans un tel
contexte, nombreux sont les parents désemparés qui se heurtent à ce qu'ils tentaient d'éviter et ne comprennent pas
ce qui invalide la portée de leurs discours attentionnés et bienveillants.
Que leur répondre ? Il y a bien des recettes éducatives, des conseils, le coaching, les formations de parents, les
guides de la parentalité qui proposent de résoudre les impasses relationnelles. Ce n'est pas le parti pris de cet
ouvrage qui s'attache à préciser les exigences inhérentes à l'altérité des places liées à l'exercice de l'autorité.
En s'appuyant sur leur expérience professionnelle, les auteurs illustrent les difficultés rencontrées par les
personnes référantes ; parents, enseignants, éducateurs, juges, médecins, etc dont l'autorité ne fait plus consensus
dans la vie sociale.
Chacun d'entre eux se confrontant à un défaut de légitimité de sa parole et de son identité, comment l'enfant
pourrait-il, lui, s'y retrouver ?
Qu'est-ce qu'une éducation suffisamment bonne ? Famille, école, société... apportent chacune leur pierre à l'édifice éducatif. Mais quelle est leur part respective ? Et comment s'articulent transmission familiale et acquisitions scolaires ou sociales ?
Apprendre, savoir, transmettre sont les trois thèmes au cœur de cet ouvrage. Les auteurs, issus de différentes disciplines psychanalyse, sciences de l'éducation, linguistique, philosophie, psychologie , étudient ensemble les liens entre champ éducatif et champ clinique.
Dans le prolongement des travaux de Freud, de ceux de sa fille Anna, de Ferenczi, d'Aichhorn ou d'auteurs contemporains, ils questionnent cette rencontre entre pédagogie et psychanalyse. L'ouvrage interroge ainsi les liens entre les découvertes cliniques et les pratiques éducatives et soignantes : apprentissages ordinaires et troublés ; psychanalyse d'enfants à tendance antisociale ; apprentissage chez les enfants malades ou handicapés...
À l'intersection entre éducation, psychologie et philosophie, ce livre explore une problématique au cœur des enjeux contemporains.
Quand des enfants ou des adolescents dits « limites » subissent le deuil de leur mère, qu’il soit réel, ou que le lien de la parole soit rompu, comment les aider à ne pas tomber dans ce vide abyssal, effrayant, terriblement douloureux, qui menace de les engloutir ? La réussite du travail mené par les éducateurs tient autant de leur connaissance de la psychologie que des actes immédiats imaginés au cas par cas pour remettre du sens dans l’histoire de ces vies blessées.
Découvrir le pot aux roses, c’est l’effet qu’on peut avoir à la lecture, souvent drôle, parfois dérangeante, du livre d’Adam Mansbach : Dors et fais pas chier *. Il dévoile de façon humoristique une réalité cachée, déboulant comme un chien dans un jeu de quilles dans les consensus mous de la parentalité et des idées reçues qu’elle véhicule.
L’être humain peut être doté d’une incroyable capacité d’empathie, tout aussi grande que sa faculté à la mettre en sommeil. Dans quel cadre un individu
prive-t-il un autre du bénéfice de son empathie ?
Serge Tisseron passe en revue les situations dans lesquelles une personne est tentée, pour se protéger, de limiter son degré d’empathie et révèle, entre autres, le rôle crucial joué par la petite enfance et l’organisation de la vie sociale dans l’apparition ou l’absence de ce ressenti.