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L’été approche, il est temps de commencer à tout oublier, sauf ce qui remonte. Et il est des après-coups
doucereux. Ainsi en va-t-il de la lecture du livre de Laurent Selsik, Le Cas Eduard Einstein 1.
Dans une partie de billard à trois bandes, l’auteur nous balade dans les méandres des liens familiaux entre Albert Einstein, son ex-femme et leur fils aîné, psychotique traité à Burghölzli, la fameuse institution psychiatrique suisse
dirigée par Eugen Bleuler et connue pour ses éminents spécialistes, tel Carl G. Jung. La correspondance d’Einstein avec Freud, incarnée essentiellement par le texte « Pourquoi la guerre ? », prend ici une autre tournure : comment ne pas
penser à ces autres guerres, intimes, perdues par des parents pour tenter de sauver leur enfant ? « Mon fils est le seul problème qui demeure sans solution », écrira Einstein en exil.