En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies pour vous proposer des services et des offres adaptés à vos centres d'intérêts.
Quelle place occupent les enseignants-chercheurs en psychologie dans le Code de déontologie et, par suite, quel rôle face à la déontologie ? Sur la base de cette réflexion, les auteurs proposent un examen du contexte statutaire spécifique à l’exercice de l’enseignement et de la recherche en psychologie et les voies par lesquelles leur responsabilité pourrait être interrogée au regard du Code.
Dans un contexte de diversité, et plus particulièrement dans le cadre de l’école, trouver le cœur des normes communes permettant l’échange et la continuité des transmissions est un déficontemporain à relever. Si des auteurs comme Michel Foucault, Georges Canguilhem ou encore Philippe Mérieu ont pu faire avancer la réflexion, une pratique clinique ouverte à divers paradigmes et des échanges interdisciplinaires se présentent aujourd’hui comme des voies incontournables à explorer.
Longtemps sacralisé comme espace d'épanouissement personnel, le milieu scolaire n'est désormais plus aussi idéalisé : la volonté de proposer une « école pour tous », s'est heurtée à la réalité de prendre en charge des élèves aux histoires individuelles multiples et ayant un rapport au savoir, aux apprentissages, à l'autorité et à la vie en collectivité, très variables. Ouverte sur le monde, perméable aux enjeux sociétaux, l'institution scolaire n'est plus préservée des tourments qui traversent notre époque. Au-delà de ses missions pédagogiques de transmission des savoirs, elle se doit également de veiller à permettre aux élèves, petits et grands, d'évoluer au mieux dans leur parcours scolaire. Sur le terrain des établissements cette évolution n'est pas si simple à mettre en place car si la notion de RPS (risque psycho-social) est désormais bien ancrée dans les logiques du monde professionnel, cela est loin d'être le cas en milieu scolaire.
Comment diriger et contraindre sans intervenir directement ? L’une des réponses classiques consiste à produire des règles. Elles ont l’intérêt de rester impersonnelles et de s’appliquer de loin au plus grand nombre. Mais leur augmentation a l’inconvénient de nourrir le système bureaucratique et d’être peu efficace. Une solution à cela est de donner des objectifs de performance et d’augmenter les contrôles. Mais ces opérations sont difficiles à réaliser de loin. Il faut alors, tout en restant à distance, mettre en place un système intermédiaire qui va assurer cette charge.
En changeant d’appellation en 1932, l’Instruction publique devenue depuis Éducation nationale a élargi sa mission. La représentation de la fonction éducative s’en est trouvée modifiée, les parents passant le relais à l’école.
Quels en sont les effets ?