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Quelle structure mettre en place pour qu’un groupe d’enfants puisse évoluer en un lieu thérapeutique et accéder ainsi à une nouvelle réalité psychique, une « matière psychique groupale » ? Quels processus intersubjectifs et intrapsychiques s’y déploient et quelle fonction y tient l’analyste ? Les réponses que nous livre l’auteur s’enrichissent d’un exemple clinique permettant d’étayer la potentialité psychothérapeutique de ce dispositif.
L’enveloppement thérapeutique repose sur l’association entre une enveloppe de tissu et une relation thérapeutique intensive, qui met l’accent bien plus sur l’expérience psychocorporelle que sur l’immobilisation. Une recherche observationnelle rétrospective auprès de patients adultes hospitalisés en Suisse montre une très bonne acceptation dans la durée et un moindre recours à la médication volontaire. L’enveloppement thérapeutique ne pourrait-il pas venir rééquilibrer la place du dialogue intersubjectif dans la clinique psychiatrique contemporaine ?
Avec l’associativité psychique comme fondement du travail clinique, les langages moteur et sensoriel, notamment dans le suivi thérapeutique des enfants atteints de psychose et d’autisme, prennent sens et sont pleinement utilisés. Repères théoriques, illustration pratique via la médiation-conte, séquence clinique, voici une analyse qui permet de prendre conscience des aspects transférentiels projetés, « diffractés », sur le cadre matériel et sur le médiateur.