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Le débat entre la psychanalyse et les neurosciences demeure difficile et même parfois douloureux. Il s’agit de mettre au travail les problèmes épistémologiques et méthodologiques de la psychiatrie d’aujourd’hui au regard de l’avancée des neurosciences et de la recherche psychanalytique. Mais aussi de montrer en quoi la complexité de la clinique contemporaine nécessite de se situer à l’interface de ces disciplines. Sans doute des pistes de réflexion à creuser : Bernard Golse, Olivier Putois et Alain Vanier en font ici la démonstration.
Parler du voyage des mots d’une langue savante à une langue profane ou encore d’un champ épistémique à un autre est ici une invitation à revenir sur certains points de l’histoire et de l’actualité des épistémologies dans le champ de la philosophie classique et des sciences humaines. Une façon de relire le relatif déclin des modélisations structuralistes et le triomphe d’une volonté d’athéorisme dans les mondes de la psychiatrie.
Alors que les décrets concernant la réforme de la protection de l’enfance de 2016 sont parus, force est de constater que l’écart entre la loi et le quotidien des professionnels se creuse. L’auteur propose ici une lecture d’orientation systémique et des pistes de réflexion sur la façon dont les professionnels intervenant dans ce champ gagneraient à clarifier la construction de leurs logiques d’intervention. Partage autour de la posture singulière du psychologue « intervenant stratégique ».
Si les lignes de base en psychologie sont utilisées à la fois dans des recherches scientifiques et en pratique clinique quotidienne, il n’existe pour autant aucune recommandation claire et spécifique concernant leur utilisation dans le domaine de la recherche clinique. Proposer un éclairage et des recommandations à partir de l’état des connaissances actuelles, tout en prenant en compte les nombreuses limites formulées, tel est l’objectif de cet article.
Le statut scientifique de la psychanalyse est aujourd'hui contesté, tant par l'opinion commune et le législateur que par les institutions de recherche ou de soin, qui y voient une "croyance" du siècle dernier. Le projet de ce livre est de revenir à l'acte fondateur qui a fait passer le scientifique Freud, par "amour de la vérité", de la médecine à la science analytique. On y découvre que la psychanalyse, à partir de son dispositif et de sa méthode, construit un objet qui lui est propre, rend compte d'un "réel" extérieur à l'ordre de la parole qui est le sien.
De ce "réel" en cause dans les symptômes, elle fait vérité : celle de l'excitation pulsionnelle. Ce repérage offre au patient de pouvoir se confronter, à travers l'acte de dire, à ce point de vérité qui lui échappe, d'en tirer un savoir et d'inventer un rapport possible à ce qui chez lui fait malaise : autant d'opérations que ne permettent ni la médicamentation, ni les psychothérapies non analytiques.
Mais si la scientificité de la psychanalyse lui confère titre et statut dans le champ des savoirs, elle l'oblige. N'est-il pas exigible, aujourd'hui, que les analystes remettent ce "réel" au centre de leur clinique ? Le discours analytique se séparerait alors de l'érudition savante et renouerait - à l'instar de Freud et de Lacan - avec le courage de l'ignorance, qui est le propre de toute démarche scientifique.
Dans son dernier ouvrage, Serge Moscovici revient sur ce qui a constitué l’un des thèmes centraux
de son oeuvre : les représentations sociales et la problématique du rapport entre la pensée
scientifique et la pensée du sens commun. Le débat avec Annick Ohayon éclaire la construction
du champ spécifique de la psychologie sociale dans toutes ses dimensions, y compris les écueils
liés aux rivalités des personnes ou aux impérialismes des disciplines concurrentes. Il montre
en outre le rôle majeur de « passeur » de frontières académiques joué par Serge Moscovici.