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Depuis quelques années, la thématique du sens, et plus précisément celle du « sens du travail », a envahi les médias et les consciences. Mais que met-on derrière cette expression ? Si la thèse défendue ici consiste à dire que le fait de développer le sens du travail permet d’éviter les crises professionnelles, comment accompagner les personnes qui se trouvent en souffrance au travail ou confrontées à l’ennui dans leur « bullshit job » ? Quelles sont les pistes pour leur permettre de développer le sens du travail ? Quelles tendances affichent les nouvelles générations face à cette quête de sens ?
L’épuisement professionnel, ou burn out, est généralement défini comme un syndrome associant un état d’épuisement physique et psychique intense, un ensemble d’attitudes relevant du cynisme et de la déshumanisation, et un effondrement du sentiment d’efficacité personnelle. Il concernerait de 5 à 10 % des travailleurs et, dans certaines professions, jusqu’à 40 % des effectifs. Dans les cas les plus graves, il peut conduire à la dépression, voire à la tentative de suicide.
Si elle est particulièrement abondante, la littérature à laquelle il donne lieu repose toutefois sur un nombre finalement assez restreint de travaux théoriques considérés comme classiques.
C’est pourquoi cet ouvrage, rédigé par de jeunes chercheurs en psychologie, en sociologie ou en sciences de gestion, entend ouvrir quelques pistes théoriques ou pratiques. Il s’intéresse à des professions aussi diverses que les travailleurs sociaux, les aides-soignants, les chefs d’entreprise, les entrepreneurs de travaux forestiers ou les préparateurs de commandes de la grande distribution.
À partir de plusieurs expérimentations de terrain, des pistes d’actions sont proposées en matière de diagnostic, d’analyse et de prévention du burn out.