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Les développements biotechnologiques de la médecine fascinent et inquiètent. Et ce qui nous apparaissait hier, à juste titre, comme un immense progrès, est peut-être en passe de susciter des tourments inédits. Immortalité, invulnérabilité, des moyens considérables de maîtrise s'invitent dans le développement de l'humain depuis sa première cellule. En se proposant non seulement de diagnostiquer, soulager, mais aussi de réparer, régénérer, voire de transformer et d'augmenter l'être humain, la médecine contemporaine s'ouvre à des scénarios de science-fiction, mais est-elle encore dans sa fonction ? Ce mouvement de médicalisation globale de l'existence humaine contribue-t-il à l'humanisation des personnes et au bien-être social ? Sans diaboliser ces développements, Marie-Jo Thiel nous aide à ouvrir les yeux et à reconnaître que la santé n'est pas qu'une affaire de technique et de longueur de vie. Légiférer n'est pas toujours la solution. Commençons par revisiter nos modèles anthropologiques, par former à l'accompagnement des personnes, par retrouver la relation au corps, à la sensibilité et à l'expérience. La santé a besoin de nous !
Le terme "consentement", concernant les soins psychiatriques, repose sur trois notions : la législation, l'éthique et la philosophie. Le respect de la personne, de sa dignité et de son autonomie sont au cœur des soins et de la relation thérapeutique, et la très grande majorité des soins psychiatriques sont librement consentis. Cependant, la nature même de certains troubles psychiques peut altérer la capacité à consentir, et dans ce cas, le cadre légal de la contrainte permet d'assurer des soins "sans consentement". Quels sont le cheminement historique, le cadre juridique et l'évolution des soins contraints, de la loi de 1838 à celle de 1990 jusqu'à la réforme de 2011, complétée en 2013 ? Quelles sont les modalités de soins en fonction de la vulnérabilité des personnes ? Quel est le panorama des soins sous contrainte chez nos voisins européens ? Psychiatres, juristes et sociologues répondront à ces questions, en se fondant sur leur expérience et leur réflexion cliniques.
Journées d’envergure que celles-ci, entièrement consacrées à l’actualité de la psychologie clinique, où l’on a pu voir à quel point l’avenir de la psychologie clinique tient aussi à son passé récent ou plus ancien.
Psyché, allégorie de l’âme, et Thémis, déesse de la justice, toutes deux figures de la mythologie grecque, ne se sont jamais rencontrées. Est-ce à dire que la justice et la psychologie n’ont pas à se croiser ? Assurément non, si l’on prend en considération que le psychologue est soumis, comme tout citoyen, à la loi de son pays, puisque sa pratique s'inscrit dans une réalité sociale. Cependant, si le psychologue a à se préoccuper de la loi, ce n’est pas uniquement par peur de sanctions judiciaires, mais parce que la législation peut éclairer sa pratique et sa réflexion déontologique. Les règles de déontologie insistent d’ailleurs sur la connaissance et le respect des dispositions légales et réglementaires. Cependant, force est de constater que l’accès au droit et la connaissance de ces dispositions restent difficiles. Cet ouvrage rassemble les principaux textes de lois et de règlements qui peuvent concerner la pratique du psychologue. Ces éléments de droit lui permettront d’acquérir les repères juridiques primordiaux, nécessaires pour régler ses choix dans l’exercice professionnel, en prenant conscience de ses devoirs et responsabilités, mais également de ses droits. Le livre a une visée pratique, puisque les chapitres peuvent être consultés indépendamment les uns des autres, en fonction des informations recherchées.
Considéré à la fois comme malade et délinquant par la loi de 1970, le toxicomane, avant d’être jugé, après ou pendant son passage en milieu carcéral, est soumis à une obligation de soin
par décision des juges, qu’ils soient ou non atteints de trouble psychiatrique
grave. Problème éthique, problème de légitimité, peut-on trouver une voie
acceptable pour contourner l’ambiguïté
et le conflit entre justice et soin ?
Travailler en équipe mobile
d’accompagnement et de soins palliatifs
peut bouleverser les repères constitutifs
de l’identité professionnelle inhérents
à l’accompagnement. Et c’est de cette
pratique singulière de l’accompagnant,
au chevet du patient, dont il est question
ici et qui nous engage dans une réflexion
sur la posture éthique qui la sous-tend.
En mars 2012, Dana Castro, avec le soutien du Journal des psychologues, lançait une enquête à l’adresse des professionnels effectuant des suivis psychothérapeutiques en France, au Québec et au Vietnam, dans un contexte marqué, en France et au Québec, par l’évolution de la loi sur l’exercice et le titre de psychothérapeute, et au Vietnam par l’émergence de cette profession. L’objectif visé était de cerner les facteurs individuels, cognitifs, affectifs et relationnels qui sous-tendent et définissent les pratiques.
Définie comme « un processus intentionnel et documenté par lequel sont appliquées des méthodes cliniques et des postures interpersonnelles dérivées de principes psychologiques scientifiquement avérés, dans l’objectif d’assister des personnes, de modifier leurs comportements, cognitions, émotions et-ou autres caractéristiques personnelles dans le sens jugé désirable par ces derniers » (APA, 2013), la psychothérapie apparaît comme une pratique diversifiée et complexe, en perpétuelle mutation, attentivement scrutée par ses usagers et prescripteurs, régulièrement interrogée par la recherche scientifique.
Pratique aux multiples facettes, elle impacte indéniablement ceux qui l’exercent ou ceux qui s’y engagent.