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Depuis quelques années, les plateformes de prise de rendez-vous en ligne se sont considérablement développées. Ces nouveaux outils technologiques ont ainsi permis la création d’un espace où de nombreuses informations peuvent transiter avant même la rencontre, donnant ainsi parfois lieu à l’expression de mouvements psychiques, voire à des actes manqués. C’est donc un champ en friche qui s’ouvre devant l’interprétable du matériau issu du virtuel. Mais quel sera l’impact de cette nouvelle modalité de prise de contact avant même la rencontre psychothérapeutique ?
Parmi les principaux pays industrialisés, la France peut s’enorgueillir de deux particularités qui la placent dans une position unique : une consommation de psychotropes nettement supérieure à la moyenne et le non-remboursement des psychothérapies. Faut-il voir un lien entre les deux ? Nous sommes de plus en plus nombreux à le penser.
Le contexte économique actuel ainsi
que l’élaboration de la nouvelle
loi de santé ont remis au goût du
jour l’idée du remboursement des
psychothérapies.
Consulté à plusieurs reprises ces derniers temps pour ma spécialisation, supposée par certains annuaires électroniques, dans le traitement des « borderline » et même sollicité parfois pour des soins infirmiers ou de la kinésithérapie à domicile, voire en tant que médecin généraliste, j’ai eu la curiosité d’aller visiter les annuaires sur Internet où des psychologues, entre autres professionnels, se trouvent référencés, sans leur aval, avec des informations souvent erronées et des « profils » totalement fantaisistes.
Nous assistons, depuis plusieurs mois, à une flambée, pour ne pas dire à une « inflation », du nombre d’installations des psychologues en libéral, d’ouvertures de cabinet à tour de bras, en milieu urbain comme en milieu rural.
La profession de psychologue souffre d’une difficulté d’accès du public aux consultations
de psychologues, et cela, quels que soi(en)t leur(s) champ(s) d’exercice, public ou libéral, mais aussi
et surtout d’un manque général de reconnaissance de la profession.
Le premier plan Cancer a offert
la possibilité aux malades, mais aussi
à leurs proches, de pouvoir bénéficier
d’un accompagnement psychologique
en ville. L’exemple du système de
consultations mis en place par le pôle
psychologues et santé Paca depuis
huit ans témoigne de la place que
les psychologues en libéral, en réseau
avec les autres professionnels de santé,
peuvent eux aussi prendre dans le soutien
de ces personnes touchées par la maladie
cancéreuse.
Qui demande et qui entendre lorsque l’on reçoit des patients cérébro-lésés en pratique libérale ? Contrairement au cadre thérapeutique habituel, il faut se rendre sensible au processus. Comment pallier les défaillances cognitives sans pour autant perdre de vue le nécessaire travail de remaillage et de réappropriation de soi que le patient aura à accomplir ? Comment lui permettre de retrouver cohérence et unité quand une partie de son être est bouleversée ?
Se contenter de commenter les performances cognitives des enfants dits « surdoués » ne peut suffire pour les comprendre et proposer des modalités de prise en charge adaptée à leurs souffrances. Au contraire, une approche dynamique du fonctionnement psychique peut prendre tout son sens ici : par un bilan psychologique complet de l’enfant, il devient possible de présumer la fonction du « surinvestissement de la pensée », d’appréhender le sujet dans son ensemble et de remonter à la source du trauma.