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La question du féminin et du masculin demeure éminemment complexe, et de ce fait la condition féminine, en Europe ou dans un pays comme le Maroc, par exemple. Dans ce pays, la situation des femmes à la fois spécifique et universelle interroge la question du féminin au regard des féminismes, du colonialisme, au travail, au pouvoir, au corps, sans oublier l’incontournable question du voile.
En 1994 se tenait à Montpellier, organisé par Le Journal des psychologues, le XIIe Forum professionnel sur le thème : « Femmes et hommes. Des origines aux relations d’aujourd’hui » (Hommes et perspectives, 1994). Mon intervention s’intitulait « La guerre des sexes, vers une accalmie ? » Elle semblait en effet s’annoncer : après la promotion des lois Neuwirth sur la contraception et la loi Veil sur l’avortement, le MLF s’était rallié à la candidature de François Mitterand sous le slogan unificateur de la « force tranquille ».
Le déferlement des mouvements féministes agite l’opinion publique. Cet appel à la reconnaissance de la femme peut invoquer la réalité de la place et du rôle dévolus aux femmes dans l’histoire de la psychanalyse. Si, jadis, la « science de Freud » s’est montrée quelque peu discrète sur la richesse des travaux de psychanalystes femmes, comment peut-elle aujourd’hui participer à penser la cause des femmes ?
Si les femmes surveillantes sont encore peu nombreuses dans les prisons pour hommes, la féminisation de la profession engagée dans cet univers historiquement très viril soulève un certain nombre de questions dont s’est emparée Anne-Christine Le Gendre dans son dernier ouvrage, Femmes surveillantes – Hommes détenus. Au‑delà du thème central de la mixité et des résistances qui peuvent s’exprimer, nous la questionnons ici sur ce qui se joue au sein de cette « famille pénitentiaire », mais aussi sur les conséquences de l’incarcération sur les corps, les liens entre les frustrations affectives et sexuelles et l’usage de la force, la pratique sportive ou encore les rapports homosexuels.
C’est à propos du corps de la femme, ou plutôt ce qu’il appelle « les deux corps de la femme », que Serge Raymond vient échanger ici à l’occasion de la parution de son dernier ouvrage. Il y est question du corps de la femme dans toutes ses représentations sociales et culturelles, du regard du masculin et de ses effets, de ce qui ne se dit pas de la femme et qui renvoie à un instinctuel empruntant à l’animal : la femelle. Derrière cela, la question n’est-elle pas de savoir comment les femmes peuvent se libérer de l’aliénation des représentations masculines ? Cette libération passe-t-elle nécessairement par les différences anatomiques ? Rien n’est moins sûr…
Quels sont le rôle et l’impact de la relation mère-fille dans la dynamique du couple d’une petite fille devenue femme victime de violences conjugales ? Au regard de témoignages recueillis dans un cadre clinique au sein de la protection de l’enfance, il semble que la mère – autrefois victime – impose un modèle identitaire fondé sur la souffrance.
Le passage douloureux d’un pays à l’autre est réinterrogé à l’occasion du rituel du mariage. Traumatogène quand il est non consenti, ce type d’union soulève aussi la question de l’identité des femmes issues de l’immigration. En pareils cas, l’accompagnement psychologique nécessite une compréhension globale du sujet, à travers toutes ses dimensions culturelles.
Les femmes d'aujourd'hui sont infiniment plus libres dans leur sexualité que leurs aînées. Elles ont désormais presque autant de partenaires dans leur vie que les hommes ; le désir féminin est reconnu ; la masturbation n'est plus taboue ; la plupart d'entre elles se trouvent belles. Reste que l'orgasme ne survient que dans un rapport sur cinq. Et qu'un quart d'entre elles y accèdent rarement ou jamais.
Dans cette grande enquête à laquelle plus de trois mille d'entre elles ont répondu, les femmes décrivent leur vie intime : leurs attentes, leur découverte du plaisir, les multiples formes de la jouissance, la façon dont elles entretiennent le désir dans le couple, mais aussi, parfois, leurs déceptions. C'est la première fois que tant de confidences sont rendues publiques.
A travers ces secrets de femmes, le dr Philippe Brenot nous guide sur le chemin d'une sexualité plus épanouie.
Parce que toute femme mérite de mieux se connaître, de mieux se comprendre pour être plus heureuse et plus libre.