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Si les récits de rêve constituent
une indication approximative des
rêves que nous faisons pendant la nuit,
ils permettent néanmoins de nous
interroger sur leur fréquence et notre
capacité de restitution en fonction
de certaines variables, comme la
personnalité, les aptitudes cognitives,
les pathologies, la prise de substances
ou encore le fonctionnement cérébral…
Aussi, que nous apprennent les recherches
expérimentales actuelles sur la fréquence
des rapports de rêve ?
Le sommeil et l’activité onirique,
et notamment les émotions ressenties au
cours du rêve, favorisent-ils des réactions
adaptées à d’éventuels dangers ou à des
situations que nous pourrions rencontrer
dans notre réalité éveillée ? De même,
en contribuant conjointement à la
consolidation de certains apprentissages
et à la gestion de notre vie affective,
le sommeil et les rêves contribuent-ils
de manière importante et bénéfique
à notre santé psychique et à notre
bien-être ?
Le rêve est un mystère de la cognition humaine : pourquoi rêve-t-on ? Comment un
cerveau endormi peut-il construire des récits aussi complexes et détaillés ? Rêve-t-on
toutes les nuits ? Toutes ces questions, et bien d’autres encore, demeurent pour le
moment obscures. Néanmoins, ces dernières décennies ont été le témoin d’avancées
majeures sur le sujet, notamment en ce qui concerne les corrélats cérébraux du récit de
rêve et ceux relatifs au contenu de rêve. Présentation de quelques-uns de ces résultats.