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Si la place des psychologues dans le champ de la santé a bien été reconnue avec leur inscription dans la loi de modernisation de notre système de santé, promulguée en décembre dernier, il n’en demeure pas moins que la profession doit continuer de se structurer pour faire entendre sa voix. Opérer un renversement culturel et envisager un développement organisationnel et hiérarchisé au sein de la FPH, au‑delà des regroupements en collège déjà existants, voilà la thèse soutenue ici pour que les psychologues puissent véritablement peser dans le débat des sciences humaines et exercer leur « fonction critique ».
Des expérimentations pour tenter de structurer la profession sont menées depuis quelques années (1) en articulation avec la DGOS. Afin de les recenser et de dresser un état des lieux tant des actions menées que des difficultés rencontrées, le collectif Psychologues de l’UFMICT‑CGT a lancé une grande enquête auprès des établissements de la FPH au printemps 2015, dont il nous présente ici les résultats.
Cet article constitue une réponse aux idées contenues dans le dernier écrit de l’inter-collèges PACA publié dans le Journal des psychologues de septembre 2015 (1).
Depuis près de vingt-cinq ans, la
réglementation et les modes de
gestion de la fonction publique
hospitalière (FPH) connaissent
de multiples mutations et engendrent
un mouvement d’industrialisation de la
santé. La déshumanisation des soins au
profit des actes techniques, standardisés
et quantifiables, est une réalité.
Il y a déjà plus de vingt ans était posée la question de la hiérarchie des psychologues
dans les services de la FPH. Face au vide juridique auxquels les psychologues sont
aujourd’hui encore confrontés et à une situation de terrain qui voit grandir le risque
d’une soumission à l’autorité d’un cadre paramédical ou d’un médecin, invalidant de
fait la position clinique, il devient urgent de combler l’échelon manquant ! Proposition
est faite ici du N+1.
Depuis l’appel à pétition lancé par quelques organisations professionnelles le 15 septembre dernier, et que nous avons relayé et soutenu notamment dans nos colonnes du numéro d’octobre, c’est aujourd’hui plus de 7 600 signataires qui ont pris position. Nous devons plus que jamais aiguiser notre vigilance, pour preuve ces deux textes qui témoignent de la situation politique qui préoccupe actuellement la FPH et rejaillit sur l’ensemble de la profession.
Protocoles et procédures ont investi les établissements de santé et transformé les modes de prise en charge des patients et les conditions de travail des soignants. Mais quand ces formulaires à compléter, gages « officiels » de sécurité, se mêlent à l’acte de soin, celui-ci prend une nouvelle dimension. Nous assistons probablement aujourd’hui à une rencontre d’un autre type, celle où le patient devenu client se rend au pays de l’offre de soins.