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La génération actuelle des jeunes Rwandais est issue de parents ayant subi les violences de la guerre, vécu l’exil ou encore perdu un ou des proches lors du génocide de 1994.
Certains d’entre eux portent le fantôme de ces êtres chers en s’étant vu attribuer à leur naissance le nom d’un oncle, d’une grand-mère ou encore d’un père… Quelle place ces enfants dits « de remplacement » occupent-ils dans leur famille ? Comment envisagent-ils leur avenir ?
Quels problèmes identitaires et psychologiques rencontrent-ils ? L’étude présentée ici s’est penchée sur ces questions.
La psychologie aujourd’hui, comme les autres disciplines, ne peut être considérée uniquement dans sa dimension française, et encore moins métropolitaine. L’habitude est prise d’un protectionnisme franco-français argumenté sur la défense de notre clinique, le plus souvent d’orientation psychodynamique, et inscrite dans l’indépendance du psychologue et son autonomie totale dans ses choix théoriques ; nous sommes majoritairement vigilants et frileux vis-à-vis de ce qui nous vient de l’étranger. Il est vrai que l’hégémonie des États-Unis s’applique aussi à la psychologie, et que nous savons, par ailleurs, que leurs modèles ne peuvent s’appliquer tout à fait aux nôtres, ne serait-ce que pour des raisons socio-économiques.