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Depuis son apparition dans les années 1960, le génogramme s’est imposé comme un outil de référence dans l’appréhension des systèmes familiaux, devenant ainsi un incontournable dans la clinique systémique. Convaincues par sa vitalité et sa malléabilité dans les domaines de la thérapie, de la formation ou encore de la supervision, les auteures nous en font la démonstration en mettant en avant de manière originale les sept points forts – les 7 « A » –qui le caractérisent.
La maladie génétique convoque nécessairement le lien aux parents, à la famille, à l’hérédité dans les répercussions inévitables sur l’ensemble du système familial. L’approche systémique, et notamment l’utilisation du génogramme, en tant qu’espace intermédiaire entre la famille et le thérapeute, permettront de resituer le sujet au cœur des relations intergénérationnelles qui l’ont construit tout en lui laissant la possibilité de se saisir de sa propre histoire. Focus sur l’accompagnement thérapeutique qui peut être proposé dans cette orientation au sein des services de génétique médicale.
Envisager les symptômes du patient
autrement qu’à travers le seul prisme
du diagnostic et introduire la dimension
relationnelle au cœur de la thérapie ne
permettraient-ils pas au patient de lever
le voile sur une souffrance enkystée et de
faire émerger une autre représentation
de soi ? L’histoire de Sandrine, émaillée
d’hospitalisations en psychiatrie,
de ruptures de lien et de violences auto
et héteragressives vient en témoigner.
La double appartenance culturelle, à la fois atout et handicap, influence la façon d’être du sujet et ses rapports avec autrui. En ce sens, l’approche systémique propose des outils qui peuvent être utiles à la compréhension des logiques relationnelles en situation d’exil : le génogramme, qui favorise le récit de cette vie marquée par la migration, aux prises avec les questions de transmission, ou encore la mise à jour d’un mythe familial, l’âme de la famille, qui perdure malgré l’éloignement.
Le centre d’accueil et d’orientation pour mineurs isolés demandeurs d’asile (CAOMIDA) accompagne cette population, notamment dans toutes les étapes de sa démarche. Face à la souffrance inhérente à cette procédure juridique, contraignant la personne à revivre un vécu le plus souvent douloureux, le suivi psychologique, le soutien et l’orientation psychothérapeutique s’avèrent, dans ce cadre, ô combien essentiels.
La migration impacte et réorganise les relations familiales sur plusieurs générations. Elle est décrite comme un atout, mais malheureusement, le plus souvent, elle est aussi dénoncée comme un handicap. Une recherche récente, ayant donné naissance à un livre*, a permis de repérer six facteurs dans l’histoire de la migration des familles favorisant ou bien limitant le potentiel créatif de la double appartenance.