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Les personnes âgées qui entrent en institution sont confrontées à de nombreuses pertes, tant physiques que psychiques. Les professionnels qui travaillent auprès d’elles remarquent souvent des troubles du comportement qui sont difficilement interprétables. Ayant été formée à la thérapie systémique et familiale, l’auteure de cet article a observé ces personnes âgées du point de vue de la constellation familiale et par le biais du conflit de loyauté, qui entraînerait une modification de leur comportement. Prendre en compte cette dimension peut donc permettre de mieux comprendre ces enjeux psychiques et d’observer différemment la personne âgée.
Syndrome démentiel et symptomatologie dépressive sont des pathologies courantes en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes. Comment le psychologue peut‑il investir la prise en charge de ce type de tableau clinique ? Éléments de réponse à travers un cas clinique où sont explorées les phases thérapeutiques allant de l’évaluation jusqu’aux modalités d’interventions intégratives et non médicamenteuses.
Lorsqu’une personne doit quitter sa maison pour entrer en institution gériatrique, c’est souvent un pan entier de son histoire qui disparaît avec la perte de son « chez-soi », ainsi qu’une part de son identité. Comment comprendre ce double mouvement qui entraîne un mal-être et une difficulté d’adaptation au nouveau lieu de vie ? À quel niveau peut-on agir pour permettre le maintien à domicile de la personne et ainsi lui assurer une certaine stabilité identitaire ?
Avec la maladie qui progresse et l’inévitable entrée en institution gériatrique d’un parent dépendant, une relation nouvelle se met en place entre le sujet âgé, sa famille et l’institution. Et cela ne se fait pas toujours sans difficulté, comme en témoigne le cas clinique présenté ici. Un défaut de contenance du groupe familial et le retour de conflits et angoisses archaïques peuvent déborder la famille et déstabiliser le groupe soignant.
À travers la présentation de quelques situations en miroir, c’est bien une invitation à porter un autre regard sur les personnes vivant avec des maladies dégénératives de type Alzheimer et apparentées qui nous est proposé, et plus précisément sur ce que l’on appelle communément les « troubles du comportement », souvent stigmatisés, pathologisés et catégorisés dès lors qu’un diagnostic est posé. Ne faut-il pas y voir là une autre forme de communication de la personne malade avec son entourage ? Une réflexion singulière qui peut apporter des éléments de compréhension aux équipes soignantes.
L’accueil en service de gériatrie génère chez les patients des mouvements psychiques à la fois massifs, extrêmes et contradictoires, allant de l’investissement au désinvestissement. L’abord psychothérapeutique révélant souvent des traumas précoces, il sera alors question de créer des espaces de créativité qui permettent d’élaborer progressivement la rencontre avec l’équipe soignante.
Qu’advient-il quand ce sont les équipes soignantes qui sont mises à mal par l’institution ? quand les somatisations et les impasses cliniques et relationnelles sont telles que l’on en vient à s’interroger sur les processus de déliaison et sur la place de la négativité dans le soin ? L’analyse des mouvements psychiques qui ont été à l’œuvre dans une unité de soin en gérontopsychiatrie au cours de trois années de transformations des pratiques soignantes et des visées institutionnelles éclaire en quoi cette réflexion s’impose.
Concevoir l’importance de l’infantile sur la construction de notre appareil cognitif et de notre psychisme est entré dans la représentation commune ; et la psychanalyse y a largement contribué par le dévoilement des traces laissées par le vécu. Mais la question se pose tout autrement ici, puisqu’on ne peut percevoir intimement ce qui n’a pas encore laissé de traces en soi. Qui sommes-nous, lorsque nos capacités motrices, cognitives ou notre autonomie déclinent ? quand les années qui nous restent à vivre, si elles nous sont inconnues, nous placent si près de la mort ? Et de quels professionnels avons-nous alors besoin ?
Quels peuvent être le rôle et la mission du psychologue auprès des sujets âgés accueillis en long séjour de gériatrie et des équipes soignantes qui les entourent ? Comment penser le cadre d’intervention, et selon quels critères ?
Comment soutenir les résidents dans cette ultime étape de vie ?
Souplesse et créativité seront les prémices de toute élaboration de modalités d’accompagnement.