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La génération actuelle des jeunes Rwandais est issue de parents ayant subi les violences de la guerre, vécu l’exil ou encore perdu un ou des proches lors du génocide de 1994.
Certains d’entre eux portent le fantôme de ces êtres chers en s’étant vu attribuer à leur naissance le nom d’un oncle, d’une grand-mère ou encore d’un père… Quelle place ces enfants dits « de remplacement » occupent-ils dans leur famille ? Comment envisagent-ils leur avenir ?
Quels problèmes identitaires et psychologiques rencontrent-ils ? L’étude présentée ici s’est penchée sur ces questions.
Accueillir des réfugiés syriens signifie aussi accueillir la souffrance psychologique de ces femmes et de ces hommes qui ont été confrontés à des événements traumatiques extrêmes, mais aussi celle des enfants, non moins exposés, et dont on sait que l’état de stress post-traumatique (espt) peut
les affecter de manière durable. Une étude réalisée auprès de sujets âgés de huit à seize ans provenant de la région d’Al-Qalamoun, en Syrie, et réfugiés au Liban, nous fournit ici quelques éléments qu’il nous faut considérer dans la prise en charge de ces enfants qui arrivent en France.
La psychologie aujourd’hui, comme les autres disciplines, ne peut être considérée uniquement dans sa dimension française, et encore moins métropolitaine. L’habitude est prise d’un protectionnisme franco-français argumenté sur la défense de notre clinique, le plus souvent d’orientation psychodynamique, et inscrite dans l’indépendance du psychologue et son autonomie totale dans ses choix théoriques ; nous sommes majoritairement vigilants et frileux vis-à-vis de ce qui nous vient de l’étranger. Il est vrai que l’hégémonie des États-Unis s’applique aussi à la psychologie, et que nous savons, par ailleurs, que leurs modèles ne peuvent s’appliquer tout à fait aux nôtres, ne serait-ce que pour des raisons socio-économiques.
De part et d’autre d’un mur qui s’érige, les uns, instigateurs, tentent d’apaiser leur insécurité, comme protégés par l’édification d’un infranchissable, tandis que les autres se vivent comme agressés, victimes de la privation de leur liberté. Pour autant, un point commun les relie : l’angoisse de castration et leur incapacité de la dépasser. Une réflexion d’actualité à l’heure où vingt-cinq ans après la chute du mur de Berlin, d’autres se construisent et se dressent, témoins d’une souffrance qui ne trouve pas d’autres issues.
Frappées par la violence de notre société violence des catastrophes naturelles ou accidentelles, violence des guerres, terrorisme, agressions physiques et psychiques, viols, maltraitance , les victimes traumatisées cherchent un soulagement à leur souffrance et un soutien compétent à leur vécu de détresse et d'abandon.
Traumatismes psychiques. Prise en charge psychologique des victimes permettra aux psychologues confrontés à ces patients de mieux comprendre cette pathologie du trauma et de connaître les techniques de soin et de suivi thérapeutique.
Cet ouvrage présente :
- les tableaux cliniques, immédiats, post-immédiats et chroniques déterminés par le trauma ;
- les approches thérapeutiques appropriées aux victimes ;
- des exemples concrets d'interventions, d'actions ou de soutien psychologique.
Dans ce livre, le lecteur trouvera des approches thérapeutiques originales et peu connues, comme l'intervention psychothérapeutique post-immédiate (IPPI), l'approche sérielle des victimes et l'accompagnement psychologique des familles endeuillées ; il sera également initié à des techniques thérapeutiques spécialisées, telles l EMDR, le débriefing des otages libérés, la technique des trois dessins et la mallette de jeu portable.
Cet ouvrage, résolument pratique, s'adresse à l'ensemble des psychologues confrontés aux traumatismes psychiques, ainsi qu'aux psychiatres et autres professionnels de santé mentale qui reçoivent de plus en plus de patients enfants et adultes traumatisés.
Les fonctions du psychologue militaire dans le Service de santé des armées évoluent : outre l’examen psychologique des candidats à l’engagement et des militaires à des fins de diagnostic psychopathologique, des missions nouvelles lui incombent. Il met son expertise et sa connaissance de l’armée au service de la prévention et du dépistage précoce des troubles liés au syndrome de stress post-traumatique en mission extérieure. Le positionnement du psychologue clinicien, son autonomie technique et l’absence de pouvoir décisionnel contribuent à l’impartialité et à la reconnaissance de son avis.