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L’angoisse de mort est très présente dans nos sociétés occidentales. Mais qu’en est-il dans d’autres civilisations et d’autres cultures ? Dans cet article, l’auteure s’interroge sur la manifestation de cette angoisse au sein d’une culture dite « primitive », celle du peuple Bushinenge, en Guyane française. Également appelés Marrons ou Nègres Marrons, ils sont les descendants d’esclaves emmenés d’abord au Surinam pour travailler dans les plantations. À travers l’étude de leur système de croyances, qui repose notamment sur le culte des Ancêtres, l’auteure nous montre comment ce peuple réagit différemment de nous, face à la mort et à la maladie incurable. D’où l’importance, pour les soignants, d’ajuster leur pratique.
Le cadre d’un service médico-social dit « nomade » en Guyane française a permis l’élaboration d’un dispositif original d’accompagnement d’un adolescent fondé sur l’importance de la notion de territoire, du lien entre territoire psychique et espaces de vie. C’est en l’accompagnant physiquement dans ses différents lieux d’investissement, y compris le domicile, que l’accompagnement psychique a pu s’envisager et prendre corps.