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Les critiques éthiques du diagnostic en psychiatrie ne relèvent pas seulement de divergences sur l’éthique, elles sont consubstantielles de l’opération diagnostique elle-même. Invitant à explorer les principales options des détracteurs du diagnostic en psychiatrie, l’auteur passe en revue ce qui conduit au surdiagnostic, à la surprescription et aux troubles pharmaco-induits, questionne sa scientificité et nous invite à réfléchir à ses évolutions possibles. Le diagnostic éthique serait-il alors un passeport pour l’inclusion ?
Malgré les empêchements d'ici et d'ailleurs, y compris ceux qui sont à l'intérieur de chacun, il s'agit d'inventer et de créer de nouveaux possibles en psychiatrie et dans toutes les institutions du médico-social. Pas question de baisser la garde et de se laisser gagner par un quelconque désespoir. Les temps actuels commandent au contraire de tenir bon, assis sur les épaules de nos pères, et de faire fructifier notre héritage, c'est-à-dire clairement de créer de nouveaux concepts, de nouveaux dispositifs pour protéger de la déréliction les personnes en souffrance psychique, leurs familles et tous les professionnels qui en prennent soin. La psychothérapie institutionnelle est une méthode qui cultive l'inventivité. Invités par l'Association culturelle en santé mentale d'Angers, les auteurs témoignent de leur engagement à en faire vivre les développements, en dépit de tout ce qui semble s'y opposer. Ils croisent leurs expériences et leurs analyses dans l'objectif de refonder une psychiatrie à visage humain qui accueille sans condition la souffrance psychique dans ses institutions.
La remédiation cognitive améliore le fonctionnement cognitif et social.
Cela permet d’envisager autrement la question de l’insertion professionnelle
des personnes en situation de handicap psychique, en abandonnant le versant
déficitaire. S’intéresser aux modalités de soutien apportées durant le parcours
d’insertion représente une véritable prise de conscience aujourd’hui nécessaire
pour envisager de nouvelles pratiques d’accompagnement vers et dans l’emploi.
À la puberté, le problème de l’identité sexuelle et du destin des pulsions revient au devant de la scène. Pour les adolescents en situation de handicap psychique, les manifestations pulsionnelles sont le plus souvent non contenues et à l’état brut et les repérages identitaires faiblement construits. Comment peuvent-ils fonder leurs identifications, établir les interrelations, s’accomplir affectivement et sexuellement ? Et comment l’institution peut-elle les accompagner dans ces mouvements pubertaires ?
Dispositif médico-social, les Instituts thérapeutiques, éducatifs et pédagogiques (ITEP), accueillent des jeunes souffrant de troubles psychiques altérant leurs capacités de socialisation et d’apprentissage. Si leurs pathologies sont qualifiées de « handicap psychique », reste à voir comment entrer en lien avec eux et leur permettre de « poser des mots sur les affects ». Du travail autour du processus de séparation-individuation aux rencontres dynamiques avec « temps de parole » et « groupe de parole », immersion en ITEP.