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Le harcèlement à l’école est devenu un sujet de préoccupation majeur au sein de l’Éducation nationale et dans de nombreuses familles. Pour l’auteure de cet article, le harcèlement scolaire résulte en général d’un échec de la dynamique de groupe. Afin de mieux comprendre ce phénomène, elle s’intéresse ici aux travaux sur l’empathie et à son développement chez l’enfant.
Longtemps sacralisé comme espace d'épanouissement personnel, le milieu scolaire n'est désormais plus aussi idéalisé : la volonté de proposer une « école pour tous », s'est heurtée à la réalité de prendre en charge des élèves aux histoires individuelles multiples et ayant un rapport au savoir, aux apprentissages, à l'autorité et à la vie en collectivité, très variables. Ouverte sur le monde, perméable aux enjeux sociétaux, l'institution scolaire n'est plus préservée des tourments qui traversent notre époque. Au-delà de ses missions pédagogiques de transmission des savoirs, elle se doit également de veiller à permettre aux élèves, petits et grands, d'évoluer au mieux dans leur parcours scolaire. Sur le terrain des établissements cette évolution n'est pas si simple à mettre en place car si la notion de RPS (risque psycho-social) est désormais bien ancrée dans les logiques du monde professionnel, cela est loin d'être le cas en milieu scolaire.
Se découvrir homosexuel à l’adolescence, notamment en Algérie, pays où l’homosexualité est considérée comme un délit passible
d’emprisonnement, plonge ces adolescents dans une crise existentielle pour laquelle le suicide peut sembler la seule issue. L’agir sur le corps, par des coupures, des brûlures…
comme une tentative de réponse individuelle à une stigmatisation sociale négative, est révélateur de cette souffrance, et devrait être
entendu comme annonciateur de cette phase ultime de négation de l’existence.
Dans son dernier ouvrage, intitulé Rivalités féminines au travail, Annik Houel,
chercheuse en psychologie sociale, montre combien la nature des rapports entre
femmes en milieu professionnel est fortement empreinte des modèles masculins
dominants. Un mode-à-être au travail pour les femmes, libéré aussi de l’influence
de la relation mère - fille, reste à construire.
Pourquoi certaines femmes ont-elles des relations plus difficiles avec leur supérieur hiérarchique lorsque celui-ci est... une femme ? Pourquoi le harcèlement moral entre femmes se développe-t-il tant, et en quoi ces liens de passion et de rivalité profitent-ils d'abord aux hommes ? Partant de ces interrogations, l'auteur explore à partir d'entretiens un sujet tabou que beaucoup, quels que soient leur niveau de qualification ou leur place dans la hiérarchie, vivent au quotidien. Et ces situations sont comme la partie émergée de l'iceberg de problèmes plus profonds, puisant leurs racines dans l'inconscient, dans l'histoire de la petite fille face à sa mère. Donnant à comprendre ces mécanismes, l'auteur offre aux femmes, avec empathie et respect, le jalon décisif qui leur permettra de s'en libérer. «Annik Houel ose mettre la loupe sur la domination entre femmes.» C Dejours