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Le Code de déontologie des psychologues n’est pas opposable et n’a pas de valeur juridique.
Pour qu’il le soit, le Syndicat national des psychologues milite pour la mise en place d’une instance représentative qui serait en charge de légaliser la déontologie : un Haut conseil des psychologues.
Par la voix de son secrétaire général, le SNP expose ici ses propositions.
La profession de psychologue, dont l’un des objectifs est de mettre du sens sur les conduites, comportements et ressentis, se prévaut d’un exercice respectueux de sa déontologie. Mais quand les psychologues parlent de déontologie, de quoi et de laquelle parlent-ils ? Pourquoi cet attachement à ce qui est censé servir d’étayage pour l’élaboration de nos postures professionnelles ?
L’actualisation du code de déontologie du 22 mars 1996 a été signée, en 2012, par trente organisations de psychologues après un long travail de concertation.
Les discussions autour de l’idée de la création d’un ordre des psychologues vont et viennent depuis au moins trente ans ; elles étaient déjà incluses dans les débats qui ont précédé la légalisation du titre de psychologue en 1985, mais elles prennent un caractère crucial depuis quelques années.
Depuis l’appel à pétition lancé par quelques organisations professionnelles le 15 septembre dernier, et que nous avons relayé et soutenu notamment dans nos colonnes du numéro d’octobre, c’est aujourd’hui plus de 7 600 signataires qui ont pris position. Nous devons plus que jamais aiguiser notre vigilance, pour preuve ces deux textes qui témoignent de la situation politique qui préoccupe actuellement la FPH et rejaillit sur l’ensemble de la profession.
Nous assistons, depuis plusieurs mois, à une flambée, pour ne pas dire à une « inflation », du nombre d’installations des psychologues en libéral, d’ouvertures de cabinet à tour de bras, en milieu urbain comme en milieu rural.