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À travers les quelques illustrations cliniques présentées ici qui témoignent des conflits de valeurs qui peuvent entraver l’épanouissement professionnel et personnel, l’on mesure combien il est important de trouver un sens à son travail pour pouvoir en supporter les contraintes. Mais comment y parvenir ? Des équipes de chercheurs on mis au point des outils permettant au sujet de mieux identifier et hiérarchiser ses valeurs professionnelles et personnelles. Présentation.
L’organisation de la profession et son insertion au sein du système de santé publique sont un thème sur lequel il n’existe pas encore de consensus. En témoigne notre dossier sur « La place des psychologues dans les systèmes hiérarchiques », publié en octobre dernier. Pierre Soustre vient ici nourrir et compléter la réflexion, en réaffirmant la nécessité d’une représentation collective et instituée des psychologues, afin qu’ils soient intégrés dans le système et puissent agir sur lui.
Si la place des psychologues dans le champ de la santé a bien été reconnue avec leur inscription dans la loi de modernisation de notre système de santé, promulguée en décembre dernier, il n’en demeure pas moins que la profession doit continuer de se structurer pour faire entendre sa voix. Opérer un renversement culturel et envisager un développement organisationnel et hiérarchisé au sein de la FPH, au‑delà des regroupements en collège déjà existants, voilà la thèse soutenue ici pour que les psychologues puissent véritablement peser dans le débat des sciences humaines et exercer leur « fonction critique ».
Les questions qui touchent à la structuration de la profession suscitent de nombreux écrits et réactions 1. Cette tribune a été le lieu d’expression, ces derniers mois, de ces voix qui s’élèvent pour débattre de la place que les psychologues ont plus que jamais à occuper dans le champ de la santé en pleine mutation.
Cet article constitue une réponse aux idées contenues dans le dernier écrit de l’inter-collèges PACA publié dans le Journal des psychologues de septembre 2015 (1).
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, l’université commence à considérer la psychologie comme une discipline à part entière du côté des sciences humaines, et non plus comme branche de la médecine et de la philosophie. La licence de psychologie est mise en place en 1947 et le métier de psychologue apparaît petit à petit avec la création, en 1950, d’un Syndicat professionnel.