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Le psychologue ne dispose pas d’épreuves précises en psychopathologie. Les tests d’aptitudes ou de « performances maximales » renseignent sur un déficit relatif à l’attention. Pour évaluer les troubles du comportement, il faut passer par le discours du sujet. Les questionnaires ou des épreuves telles que le Rorschach ou le tat s’appuient sur le langage. Mais cela traduit mal les troubles quand le sujet est jeune. D’où l’intérêt de recourir parfois aux nouvelles technologies numériques.
Le TDAH ou Trouble déficit de l'Attention avec ou sans Hyperactivité est le premier motif de consultation en pédopsychiatrie en France et justifie la prescription de dérivés d’amphétaminiques dont on ignore les effets à long terme. Et voilà que pour les adultes stressés, speedés, débordés, et débordant d’activités on parle de TDAH… Comment ce syndrome, si rare il y a trente ans, est-il devenu un problème de santé publique important pour les uns et une fausse épidémie, voire une catastrophe nationale, pour les autres. La polémique intéresse tous les acteurs de la santé mentale mais aussi les professionnels de l'enfance, les parents, les associations d'usagers et maintenant qu'il concerne aussi les adultes tous les citoyens sont potentiellement concernés. Au cœur des enjeux internes à la psychiatrie mais aussi des débats entre les nouveaux acteurs du diagnostic psychiatrique que sont les enseignants, les forums internet et les associations d'usagers, le TDAH interroge l'activisme médical, la place des experts et des classifications, le rôle des médicaments psychiatriques, et leur mésusage, l'importance du contexte psychologique et social…. Enfin le TDAH pose la question de l'influence du discours des neurosciences sur les politiques publiques. Un livre d’utilité publique, très documentée et très lisible, qui devrait devenir la référence sur le sujet.
La présentation du suivi de Martin, un jeune homme de 17 ans, Noir américain, souffrant de TDAH, par un psychologue examinateur blanc, est l’occasion ici de montrer comment le modèle de l’Évaluation thérapeutique peut aussi être adapté pour prendre en charge des adolescents difficiles, et notamment lorsque ces difficultés s’inscrivent dans une dynamique transculturelle.
L’usage des remédiations cognitives
assistées par ordinateur s’est répandu auprès
de populations de patients cérébro-lésés,
schizophrènes ou dépressifs, en ce qu’elles
permettent d’améliorer l’attention et la capacité
mnésique. Des programmes de trainings
cérébraux pourraient-ils être bénéfiques
pour des enfants rencontrant des troubles
de l’attention avec hyperactivité ? S’appuyant
sur des recherches abouties et en cours, une
approche singulière, mais complémentaire des
approches habituelles, pourrait être développée.
Au cours de ses premiers mois de vie, le jeune enfant sera envahi de sensations corporelles qui alterneront
entre tension du besoin et détente de la satisfaction. De la qualité des réponses qui lui seront apportées dépendra
sa capacité d’apaisement réel et virtuel de sa motricité.
Les troubles du comportement de Manuel viennent ici se faire l’écho d’un manque de soutien affectif et de surstimulations physiques.
Lorsque le corps a toujours été un lieu d’investissement narcissique,
et l’hyperactivité la solution pour
ne pas penser et réguler les tensions
psychiques, la survenue d’une maladie
neurodégénérative, au cours de laquelle
le sentiment est d’être « emmuré
vivant », va altérer fondamentalement
la structuration psychique de la personne.
Le travail d’accompagnement pour
faire face à la dégradation de l’image
de soi et aux deuils afférents aura
alors à remettre en chantier les assises
narcissiques et la symbolisation.
Qu’est-ce qui se joue derrière l’agitation motrice incessante de certains enfants ?
Une manifestation de ce qui pourrait être considéré comme un clivage corps-psyché ?
une recherche de sensations corporelles pour éprouver la continuité de soi hors de toute mise en relation ? la peur de l’abandon ?
Travailler sur la place et le fonctionnement du paradoxe et de la contradiction dans la psyché et le corps du patient, mais aussi dans la situation thérapeutique,
ouvre d’autres perspectives, dont le travail avec Noé en est ici une illustration.
Depuis plusieurs décennies, tout s’accélère… tout va très vite… Trop vite ?
La clinique quotidienne témoigne d’une augmentation très sensible des troubles
dits « narcissiques », au détriment d’une symptomatologie névrotique plus classique.
Une sorte de tendance générale pousse l’individu à se détourner du monde extérieur pour entrer
dans la toute-puissance et l’illusion narcissique.
Le Trouble Déficit de l'Attention Hyperactivité (TDA/H) est le premier motif de consultation en pédopsychiatrie dans plusieurs pays industrialisés. Ces vingt dernières années, le développement de modèles théoriques du trouble a engendré des avancées déterminantes pour sa compréhension. Parallèlement, les modèles animaux en neurobiologie et les données recueillies auprès de cohortes d'enfants et d'adolescents avec un TDA/H ont permis de mieux appréhender les mécanismes à l'œuvre non seulement dans le traitement pharmacologique, mais aussi dans le développement et le maintien des concomitances, qu'il s'agisse des troubles extériorisés ou intériorisés, et des troubles des apprentissages.
C'est cette compréhension globale du trouble et des interventions auprès de jeunes patients que cet ouvrage souhaite mettre en lumière. Loin des polémiques autour des psychostimulants, il importe de présenter des données scientifiques qui conduisent à recommander telle ou telle intervention reposant sur des preuves.
Entre médecine et psychologie, la prise en charge de la douleur n’est pas simple. Là où les médecins œuvrent avec le signal somatique de la douleur, le psychologue s’appuie sur la plainte du patient qui traduit sa dimension psychique. Lorsque la douleur ne cède pas aux thérapeutiques médicamenteuses et que cette souffrance persiste, élaborer la plainte, amener le patient à se représenter sa douleur peut permettre d’initier un travail thérapeutique alors nécessaire.