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En ces temps de remise en question du caractère fondamental et irréductible de la différence des sexes, qu’est-ce qui permet à un enfant ou un adolescent d’accéder à une position sexuée ? Et avec quelles difficultés, dont la clinique contemporaine apporte témoignage ?
Si la différence des sexes n’est plus la différence princeps, celle à partir de laquelle l’être humain se confronte à l’altérité, qu’est‑ce qui peut venir porter pour les « parlêtres », les êtres de langage que nous sommes, le manque qui s’instaure de notre rapport au langage ? et quelle part reste à l’anatomie dans notre destin ?
En 1994 se tenait à Montpellier, organisé par Le Journal des psychologues, le XIIe Forum professionnel sur le thème : « Femmes et hommes. Des origines aux relations d’aujourd’hui » (Hommes et perspectives, 1994). Mon intervention s’intitulait « La guerre des sexes, vers une accalmie ? » Elle semblait en effet s’annoncer : après la promotion des lois Neuwirth sur la contraception et la loi Veil sur l’avortement, le MLF s’était rallié à la candidature de François Mitterand sous le slogan unificateur de la « force tranquille ».
L’auteur alerte sur les dangers et les conséquences néfastes de l’hypersexualisation sur les adolescents et, à terme, sur les couples en devenir. Une visibilité accrue de contenus à caractère sexuel via, notamment, Internet, met en péril la formation de l’identité de ces jeunes, grand consommateur d’images pornographiques. Les accompagner à travers une psychoéducation de la sexualité pourrait constituer un premier pas dans la réhabilitation de la relation à l’autre.
L'identité de genre, à l’adolescence, est une problématique déroutante, une clinique actuelle face à laquelle de nombreux professionnels se sentent démunis pour comprendre et accueillir les nouvelles demandes d’aide, dans un contexte où le sujet se définit comme non binaire, intersexe, transgenre, non genré et où certains expriment : « Je suis un garçon, mais mon état civil dit je suis fille », ou encore « J’ai changé de prénom, je suis Jean, mes parents m’ont nommé Jeanne ».
L’adolescence constitue une délicate période de transition lors de laquelle certains jeunes en viennent à se questionner sur le choix de leur orientation sexuelle, sur ce corps dont ils ont été dotés à la naissance, mais pour lequel ils imaginent un destin tout autre. En recherche de réponses, de solutions, comment les aider à prendre ce « temps-pour-comprendre », évoqué par Jacques Lacan, et les accompagner vers un savoir-faire avec leur pensée, avec leur corps et avec l’Autre qui leur permettra de se situer dans les discours de leur temps ? Éléments de réponse.
Pourquoi les jeunes générations sont-elle de plus en plus traversées par des questions identitaires au point de faire vaciller le binaire traditionnel homme-femme ? Si les instances juridiques et médicales les accompagnent dans la mise en œuvre de leur choix, cette liberté de choix n’est pas aisée pour autant, et peut les conduire à l’indétermination, à l’errance ou à la dépression. Car, finalement, s’agit-il de dire pour être ?
Se laisser surprendre par ce qui arrive dans la consultation, et qui est parfois éloigné des théories classiques auxquelles nous nous référons ; prendre conscience des préjugés avec lesquels nous abordons parfois le matériel clinique de nos patients, voilà à quoi nous invite Janine Puget. L’occasion, à travers l’exemple de la question de la conjugalité dans les couples homosexuels, d’ouvrir une réflexion sur les nouvelles manières de penser la constitution familiale, l’identité sexuelle et génitale, bref, le lien de couple dans sa globalité.
Prise entre le désir de s’individuer et l’angoisse terrifiante d’être engloutie
par sa mère, Lou, adolescente de 15 ans, suit un cheminement entre anorexie
et boulimie, avant de se voir devenir « sujet ».
À la puberté, le problème de l’identité sexuelle et du destin des pulsions revient au devant de la scène. Pour les adolescents en situation de handicap psychique, les manifestations pulsionnelles sont le plus souvent non contenues et à l’état brut et les repérages identitaires faiblement construits. Comment peuvent-ils fonder leurs identifications, établir les interrelations, s’accomplir affectivement et sexuellement ? Et comment l’institution peut-elle les accompagner dans ces mouvements pubertaires ?