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En 1994 se tenait à Montpellier, organisé par Le Journal des psychologues, le XIIe Forum professionnel sur le thème : « Femmes et hommes. Des origines aux relations d’aujourd’hui » (Hommes et perspectives, 1994). Mon intervention s’intitulait « La guerre des sexes, vers une accalmie ? » Elle semblait en effet s’annoncer : après la promotion des lois Neuwirth sur la contraception et la loi Veil sur l’avortement, le MLF s’était rallié à la candidature de François Mitterand sous le slogan unificateur de la « force tranquille ».
Parmi les différentes façons d’appréhender le sens de la vie et du travail, l’une d’elle consiste à étudier le rapport que l’individu entretient avec ses communautés sociales d’appartenance. Cette observation, portée sur le mode de fonctionnement des représentations sociales et des états psychologiques qui sont associés au système identitaire de l’individu au sein de ses différents groupes d’appartenance, est également une source précieuse d’informations pour identifier les mécanismes d’appropriation du sens pour la construction de son parcours professionnel et de sa vie.
Pourquoi l’incendie de Notre-Dame de Paris a-t-il provoqué un tel émoi au sein de la population, outre le fait que tout un chacun s’est désolé de la dévastation d’un tel édifice ? Selon l’auteur, la psychanalyse ne peut faire l’économie d’une telle question. C’est pourquoi, après une analyse des mécanismes psychiques en jeu au moment du cataclysme, l’auteur montre comment intervient la question de la jouissance, sur un plan individuel et collectif, et notamment dans son rapport à l’idéal.
Les multiples évolutions et mutations culturelles et idéologiques de ces dernières décennies ont-elles
façonné un « homme nouveau » volontairement et activement impliqué dans la prise en charge
des tâches et servitudes ménagères ? Problème de remaniement identitaire ou de dépassement
des rigidités psychologiques, des stéréotypes, des préjugés ?
Christine Castelain Meunier répond dans ce débat à toutes ces interrogations.