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La peinture est un objet d’étude inépuisable pour la psychanalyse : les correspondances entre le travail du rêve et le travail de la toile sont en effet nombreuses, les deux processus se rejoignant dans un « continuum hallucinatoire ». Dans son dernier ouvrage, La Pulsion de peindre. La toile et son inconscient, le psychanalyste Jean Nadal examine ces liens, tout en se référant aux écrits des peintres eux-mêmes, comme Léonard de Vinci, qui avait déjà identifié les similitudes dans le fonctionnement des imaginaires artistique et psychique.
Lorsque l’on parle d’émotions, chaque chercheur ou auteur en propose une liste et une manière de les classer, mais aucun ne propose une indication précise sur le nombre d’émotions réellement à notre portée. L’être humain en connaitrait-il quelques dizaines, quelques centaines ou plus encore ? Est-il possible, à défaut d’en obtenir un nombre précis, d’en avoir une estimation ou un ordre de grandeur ? Fabien Lafay nous fait la démonstration que leur nombre est bien plus considérable qu’on ne peut l’imaginer.
En 1971, dans une interview qu’il donnait à Pierre Berton sur les arts martiaux et sa philosophie de vie, Bruce Lee disait qu’il fallait vider son esprit, être informe, comme l’eau. Si l’on verse de l’eau dans un verre, elle devient le verre ; si l’on verse de l’eau dans une bouteille, elle devient la bouteille… Et il concluait en lançant un : « Be water my friend », « Sois de l’eau, mon ami… » Je sors de voir La Forme de l’eau (The Shape of Water) de Guillermo del Toro (j’avais écrit « je sors du film », en fait, c’était plus juste…) et je me dis que del Toro joue avec la citation de Bruce Lee, la forme de l’eau étant ici la forme de l’amour, et l’eau venant modeler une rencontre que l’on aurait pu penser improbable et qui apparaît pourtant sous le sceau de l’évidence.
Le 4 décembre 2016, Thomas Pesquet publie et commente sur Twitter une photo qu’il a prise : « Un des 16 levers du soleil qu’on va vivre aujourd’hui sur la Space Station… »
S’appuyant sur des données empiriques tirées de travaux publiés, Florence Giust-Desprairies tente d’analyser comment les imaginaires sociaux se nourrissent des problématiques subjectives et contribuent à les façonner. Dans son dernier ouvrage, Figures de l’imaginaire contemporain, coécrit avec Cédric Faure, la psychosociologue questionne l’impact de la pensée néolibérale en la matière.
À Montpellier, l’Unité de psychosomatique et psychopathologie de la douleur est un lieu de soin original où se pratique une approche intégrative dynamique. Quel sens donner à l’expression du symptôme ? Comment soulager la personne ? Quelles sont les techniques utilisables ? À partir d’un arrière-plan théorique psychanalytique, les psychothérapies à médiation se modulent en fonction de leurs indications et de leurs spécificités relatives aux différents médiateurs.
La psychanalyse définit les rapports de la mémoire et de l’inconscient, partie cachée et ignorée de ce qui est à l’œuvre dans les processus organiques, neurologiques. Il s’agit des éléments (perceptions, représentations, images) stockés « dans la cave psychique », interdite d’accès direct, mais fournissant la matière d’un discours interne du sujet. L’inconscient est-il vraiment, comme l’affirme l’auteur, « la mémoire du sujet qui double le sujet et en fait sa marionnette » ? Dans cette perspective, qu’en est-il de l’« inconscient collectif » décrit par Jung ?