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On est saturé d’informations, mais on ne peut s’en passer et, parfois même, on n’est pas informé d’événements importants qui restent dans l’ombre. Le flot de communication s’est multiplié avec Internet et les réseaux sociaux, qui s’ajoutent aux diverses chaînes de télévision et aux radios. Et tout y passe en désordre, les vraies comme les fausses nouvelles, les potins autant que les gros titres. Mais est-ce si désordonné ? Des lignes de force existent, bien qu’il faille savoir les décrypter pour s’y retrouver et comprendre a minima le fonctionnement de la transmission des nouvelles.
Sur Internet, les individus ont tendance à s’exposer et à s’exprimer plus souvent et plus intensément qu’ils ne le font dans le monde réel. Il est alors intéressant de repérer les facteurs qui interagissent entre eux pour créer ce que John Suler nomme l’« effet de désinhibition » : l’anonymat dissociatif, l’invisibilité, l’asynchronicité, l’introjection solipsiste, l’imagination dissociative et la minimalisation de l’autorité. Analyse.