En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies pour vous proposer des services et des offres adaptés à vos centres d'intérêts.
Sur Internet, les individus ont tendance à s’exposer et à s’exprimer plus souvent et plus intensément qu’ils ne le font dans le monde réel. Il est alors intéressant de repérer les facteurs qui interagissent entre eux pour créer ce que John Suler nomme l’« effet de désinhibition » : l’anonymat dissociatif, l’invisibilité, l’asynchronicité, l’introjection solipsiste, l’imagination dissociative et la minimalisation de l’autorité. Analyse.
Aujourd’hui, « un monde sans Internet est difficilement imaginable ». Mais quel impact produit ce nouvel espace virtuel dans l’exercice du psychologue ? Internet offre gain de temps, richesse d’informations, gratuité de certaines données, liberté, mais la cyberpsychologie se retrouve aussi synonyme de rencontre dématérialisée, communication dépersonnalisée ou encore accessibilité permanente.
Qu’est-il possible de préconiser pour la pratique en ligne ?
Devenue incontournable, la « cyberpsychologie » se trouve aujourd’hui au centre des débats, notamment quant aux risques que contiennent ces nouvelles pratiques, pour le cyberpatient et pour le praticien. Environnement virtuel, instabilité des identités, confidentialité, conservation des données, sécurité de paiement, déontologie, sont autant d’éléments à définir, garantir et préserver lors de la « télérelation ».