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Pourquoi les jeunes générations sont-elle de plus en plus traversées par des questions identitaires au point de faire vaciller le binaire traditionnel homme-femme ? Si les instances juridiques et médicales les accompagnent dans la mise en œuvre de leur choix, cette liberté de choix n’est pas aisée pour autant, et peut les conduire à l’indétermination, à l’errance ou à la dépression. Car, finalement, s’agit-il de dire pour être ?
La jouissance s’inscrit dans le registre du plaisir sensuel et-ou psychique. Elle repousse les limites, s’approche de l’extrême. Ici, l’auteure développe quatre aspects de la jouissance : physique et morale, symbolique, éthique, et enfin poétique, et, pour chacun d’entre eux, en illustre les fondements à travers quelques exemples, tels que le port de talons aiguilles ou la lutte pour le climat.
En quoi l’ouvrage Emmanuelle, livre très controversé dans les années 1960, affirmant une véritable idéologie de libération sexuelle à l’époque, peut être associé aux revendications politiques et sexuelles portées par Mai-68 et par des intellectuels tels Wilhelm Reich ou Herbert Marcuse ? À la lumière du présent, l’auteur nous propose ici une véritable mise en lecture de ces différents mouvements ainsi que de leurs fondements, comme celui du droit au désir et à la jouissance.
Pourquoi l’incendie de Notre-Dame de Paris a-t-il provoqué un tel émoi au sein de la population, outre le fait que tout un chacun s’est désolé de la dévastation d’un tel édifice ? Selon l’auteur, la psychanalyse ne peut faire l’économie d’une telle question. C’est pourquoi, après une analyse des mécanismes psychiques en jeu au moment du cataclysme, l’auteur montre comment intervient la question de la jouissance, sur un plan individuel et collectif, et notamment dans son rapport à l’idéal.
En quoi la notion de mystique comme position d’excès viendrait, sous son acception de l’ex-stase, éclairer celle de jouissance ? Ou comment l’amour mystique, induisant une perte des limites du moi, une exaltation narcissique, situerait le sujet au-delà du symbolique, dans une jouissance extrême, autre que phallique, qui permet alors d’en saisir toute la quintessence ? Explications.
Pourquoi, dans ce projet de dossier, avoir associé jouissance et sociabilité ? Il faut considérer que dans une société qualifiée d’« hypermoderne », marquée essentiellement par l’individualisme, l’hypernarcissisme, l’hédonisme, le consumérisme..., mais aussi par des tendances au sacrifice du bien-être pour l’atteinte de performances socialement reconnues…, la quête de jouissance apparaît comme un besoin, une aspiration inextinguible.
La société de consommation dans laquelle nous évoluons depuis quelques années a profondément modifié le rapport aux limites, à la jouissance immédiate, laissant apparaître des personnalités de plus en plus centrées sur l’agir, délaissant le symbolique au profit de l’imaginaire. De nouvelles tendances à interroger et à prendre en compte.
À travers leur ouvrage Le Nouveau Choc des générations, Marie-France Castarède
et Samuel Dock proposent un dialogue entre une senior et un jeune adulte.
À l’appui de leurs approches subjectives et d’apports théoriques empreints
de psychosociologie et d’une culture psychanalytique, les auteurs expliquent
la confrontation qui se joue dans la société postmoderne.
Et si la raison occidentale était devenue délirante ? Si tel était le cas, alors il faudrait entreprendre séance tenante une « psychanalyse » de ce délire occidental.
Dany-Robert Dufour s'en donne les moyens. Il part de ce que Descartes proposait dans Le discours de la méthode, fondement de la raison moderne : que les hommes « se rendent comme maîtres et possesseurs de la nature ». Un tournant dans l'aventure humaine qui a entraîné le développement progressif du machinisme et du productivisme, jusqu'à l'inflation technologique actuelle affirmée comme valeur suprême. Si ce délire occidental fait aujourd'hui problème, c'est qu'il a gagné le monde (la mondialisation néolibérale qui exploite tout, hommes et environnement, à outrance) et qu'il est appelé, comme tout délire, à se fracasser contre le réel. D'une part, parce que la toute-puissance et l'illimitation des prétentions humaines qu'il contient ne peuvent que rencontrer l'obstacle : notre terre réagit déjà vigoureusement aux différents saccages en cours. D'autre part, parce que ce délire altère considérablement les trois sphères fondamentales de la vie humaine que sont le travail, le loisir et l'amour en les vidant de tout sens - ce que l'auteur examine avec soin. Mais tout n'est pas perdu : c'est à une nouvelle raison délivrée de ce délire que Dany-Robert Dufour en appelle pour une refondation de la civilisation occidentale, dont il esquisse les possibles contours.