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Le Syndrome d’aliénation parentale peut être évoqué lors de conflits parentaux, mais il nécessite encore d’être défini, appréhendé et l’évaluation optimale des mécanismes de cette manipulation, aliénation, de l’enfant est nécessaire. S’intéresser au SAP, c’est se pencher particulièrement sur la situation de l’enfant : se considérant « libre penseur », il peut en réalité agir et s’exprimer sous l’emprise du parent aliénant. Mais dans quelles mesures ? À quel moment peut-on parler d’aliénation ? Si le SAP est une réalité, systématiser son recours pourrait être une dérive.
Les auteurs d’agressions sexuelles peuvent accéder à un suivi individuel efficace dès lors qu’ils sont reconnus comme sujets singuliers, qu’ils sont demandeurs de la prise en charge et qu’ils s’inscrivent dans la relation avec le soignant. Mais comment maintenir cet espace thérapeutique optimal quand la justice interfère dans la démarche de soin en la rendant obligatoire par des lois, en dictant ou conditionnant certains traitements et en courant le risque de catégoriser les agresseurs ?
Le Syndrome d’aliénation parentale permet de caractériser des phénomènes survenus lors de rupture, clivant les familles entre le « Parent gardien » et le « Parent refusé ». Mais n’y a-t-il pas un sérieux danger de cataloguer bon nombre de situations sous ce syndrome alors qu’en réalité les cas sont plus complexes et auraient des causalités multifactorielles ? Jean-Yves Hayez s’interroge ; et nous rappelle que, pour appréhender, comprendre et prendre en charge famille et enfant, l’investissement intensif de services judiciaires et sociaux est primordial.
La situation de séparation du couple parental place l’enfant dans un contexte difficile, en ce qu’il l’oblige à vivre des ruptures relationnelles itératives et une perte de la sécurité apportée par la continuité relationnelle. Lorsque cette situation, nécessitant une élaboration psychique coûteuse, se double de complications relationnelles majeures entre les parents, l’impact sur la structuration psychique augmente.
Les possibles souffrances narcissiques d’une mère et d’un père lorsqu’ils se séparent se répercutent sur leur vie, sur leur relation, et surtout, sur leur relation à l’enfant. Ce dernier, instrumentalisé, enjeu des conflits pour sa garde, pourrait alors souffrir d’une forme d’assujettissement à l’un des parents pour rejeter l’autre et se couper de toute relation avec lui. Richard A. Gardner a proposé d’isoler un syndrome à partir des signaux cliniques observés dans ces situations de séparation conflictuelle. Voici les critères d’évaluation diagnostique qu’il propose.
Le psychologue, spécialiste de la parole et de la mise en mots des situations, participe à l’endiguement collectif de la dangerosité. Le repérage de facteurs de risque ne peut être opérationnel qu’à partir d’analyses spécifiques et personnalisées du fonctionnement des personnes et des institutions où elles travaillent ou séjournent. L’injonction de soins et l’expertise sont des exemples d’un nouage entre psychologie et justice.
L’histoire de la moitié des familles prises en charge par le service ministériel de protection judiciaire de la jeunesse est marquée par l’émigration. À l’adolescence, période où le jeune, en proie à la question du « Qui suis-je ? », réinterroge les liens de filiation, l’épreuve de l’exil ravive la question des origines et des liens à l’autre, fondements mêmes du sentiment d’existence et de légitimité.
Aujourd’hui, la menace terroriste et la crainte qu’elle suscite chez les responsables politiques ont conduit à une institutionnalisation de la lutte jusqu’à modifier le système juridique et les règles qui le régissent. Pour se protéger des actes de terrorisme, certains articles de loi rappellent étrangement des dispositions propres aux états de guerre.